Présentation détaillée

La nouvelle édition numérique du
Dictionnaire de l’Académie française,
dans ses différentes éditions
Afin de rendre facilement accessible son Dictionnaire au plus grand nombre, l’Académie française a souhaité en développer une nouvelle édition numérique, désormais consultable librement sur l’internet via une interface de consultation entièrement modernisée et évolutive, à laquelle s’ajoutent de nombreuses fonctionnalités et compléments éditoriaux.
Cette nouvelle version numérique est également mise en place dans la perspective de l’achèvement prochain de la 9e édition du Dictionnaire. Ainsi, sans attendre la fin de cette nouvelle édition, l’Académie s’est-elle dotée d’un outil de publication souple et performant, lui permettant de mettre son Dictionnaire à la disposition de tous, de publier au fur et à mesure l’avancement de ses travaux, et également d’enrichir et de faire évoluer son ouvrage.
Référence incontournable pour la langue française depuis le xviie siècle, ouvrage historique mais aussi ancré dans son époque, le Dictionnaire de l’Académie s’inscrit ainsi pleinement dans le nouvel espace numérique et francophone, avec l’ambition de devenir une ressource essentielle, moderne et utile à tous les internautes pratiquant, apprenant ou s’intéressant à la langue française de par le monde.

Principes de la nouvelle édition numérique

 
Les neuf éditions du Dictionnaire de l’Académie  
L’ambition première de l’Académie est de rendre accessible le texte de la dernière édition du Dictionnaire, la neuvième, dont la rédaction a été entreprise en 1986 et n’est pas encore terminée. Cette édition, qui paraît sous forme de fascicules et qui est à ce jour rédigée jusqu’à la lettre S (plus précisément : jusqu’au mot Spermatophytes), est maintenant en voie d’achèvement à un horizon proche, mais c’est sans attendre la fin de cet important chantier éditorial que l’Académie a souhaité publier son travail, afin de mieux faire connaître celui-ci et de le rendre accessible à tous.
Afin toutefois d’offrir au public un dictionnaire complet — de A à Z —, cette nouvelle édition numérique du Dictionnaire intègre d’emblée à la fois la 9e édition (en cours) mais également la 8e édition complète du Dictionnaire (parue en 1932-35), consultable au sein de la même interface et en mode « texte » enrichi (par opposition au mode « image »). C’est donc tout naturellement, et au fur et à mesure de ses travaux, que l’Académie mettra à jour le nouveau site du Dictionnaire jusqu’à son achèvement prochain.
Par ailleurs, depuis la version 2 du site, parue en décembre 2019, le portail intègre désormais les neuf éditions du Dictionnaire, réunies pour la première fois au sein d’un même ensemble. Nous en rappelons ici la liste :
  • Académie 1re édition : 1694
  • Académie 2e édition : 1718
  • Académie 3e édition : 1740
  • Académie 4e édition : 1762
  • Académie 5e édition : 1798
  • Académie 6e édition : 1835
  • Académie 7e édition : 1878
  • Académie 8e édition : 1932 (tome 1), 1935 (tome 2)
  • Académie 9e édition : en cours ; 1992 (tome 1), 2000 (tome 2), 2011 (tome 3); le tome 4 est à paraître.
Ainsi, depuis la première édition parue en 1694, l’internaute peut-il désormais parcourir l’intégralité des neuf éditions, consulter les évolutions d’un même mot au cours des siècles, et naviguer librement dans ce vaste ensemble de plus de 250 000 articles, afin de recréer des parcours de consultation inédits.
 
La 9e édition  
On trouvera sur le site plusieurs liens vers des présentations de la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie (voyez par exemple sur le site de l’Académie). Rappelons simplement ici que cette édition, amorcée dans les années 1980, représente une avancée considérable du Dictionnaire en matière de lexicographie, et son entrée résolue dans la « lexicographie moderne » telle qu’elle s’est développée dans la seconde moitié du xxe siècle.
Les caractéristiques nouvelles de la 9e édition ont particulièrement été mises en valeur dans cette nouvelle édition numérique. Parmi celles-ci, on citera notamment :
  • l’augmentation très importante de la nomenclature, qui passera de 32 000 mots (8e édition) à plus de 55 000 mots ;
  • l’augmentation globale du volume d’informations proposées par le Dictionnaire, dont le texte va doubler de volume, grâce à une description beaucoup plus détaillée des mots, des emplois et des expressions ;
  • l’introduction de l’étymologie, pour tous les articles du Dictionnaire ;
  • la restructuration complète des différents sens d’un mot, réorganisés en sens numérotés (I., II., 1., 2…), formant un plan structuré et avec une hiérarchie dans ces différents sens ;
  • l’introduction de la métalangue, qui compose un ensemble d’indicateurs linguistiques sur les usages et les domaines d’emploi d’un mot ;
  • une révision importante de l’orthographe, tenant compte des recommandations orthographiques de 1990 ;
  • l’introduction des titres d’œuvres, comme exemples et références culturelles illustrant les emplois d’un mot.
Grâce justement à la version numérique, le lecteur pourra ainsi constater rapidement — sur un même mot, en les comparant — les améliorations effectuées par l’Académie entre les 8e et 9e éditions.
 
Une interface moderne et « adaptative »  
Ecran général de l’interface
La nouvelle interface de consultation du Dictionnaire de l’Académie.
Version mobile La nouvelle interface de consultation du Dictionnaire de l’Académie tient compte des nouveaux usages de l’internet, en particulier en ce qui concerne la consultation à partir des écrans de téléphones mobiles ou tablettes, grâce à l’adoption du « design adaptatif ». Celui-ci permet à l’internaute de consulter le Dictionnaire à partir de n’importe quel terminal, l’interface du navigateur s’adaptant automatiquement à la taille de l’écran, ce qui offre un excellent confort de consultation et procure une expérience utilisateur proche de celle d’une application.
L’usage de l’internet à partir des terminaux mobiles étant désormais, d’une part, supérieur aux consultations à partir d’un ordinateur et, d’autre part, adopté par tous les publics — notamment par les jeunes et dans tous les pays émergents —, cette fonctionnalité s’avère tout à fait essentielle pour faciliter l’accès au Dictionnaire pour le plus grand nombre, et notamment dans la francophonie.
 
Une interface « accessible »  
Depuis la version 3 (juin 2021), le site du Dictionnaire de l’Académie est désormais conforme aux normes d’accessibilité, facilitant ainsi son utilisation par de nombreux publics ayant des situations de handicap. Cette évolution importante a fait l’objet d’un travail approfondi sur la structure et la présentation du site, tout en préservant toutes les fonctionnalités.
Consulter la page d’information consacrée à ce projet pour en savoir plus.
 
Les ressources éditoriales  
Cette nouvelle version numérique intègre, dans un même ensemble, non seulement les différentes éditions du Dictionnaire, mais également d’autres ressources éditoriales tout à fait originales. Plus précisément, elle intègre :
a) Ressources « internes » à l’Académie :
  • la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie, dans sa version la plus complète, la plus exacte et la plus à jour ; elle comprend pour le moment tous les mots de A au début de la lettre S (jusqu’à Spermatophytes), soit déjà 44 700 articles (46 800 mots), et sera régulièrement complétée par les travaux de l’Académie de S à Z ;
  • la 8e édition intégrale (1932-35), qui comprend 32 000 articles ;
  • depuis la version 2 : l’ensemble de toutes les anciennes éditions, en mode texte comme en mode image ; voyez la présentation de la version 2 pour en savoir plus ;
  • la nomenclature fusionnée de toutes ces éditions, permettant de consulter un même mot dans toutes les éditions, et également d’accéder aux mots « disparus » (plus de 5000 mots). Cette nomenclature comporte déjà à ce jour près de 55 000 mots distincts, mais devrait atteindre 60 000 mots une fois la 9e édition achevée.
    Cette nomenclature constitue en quelque sorte une « super-nomenclature » intégrale et totalement inédite de tous les mots de toutes les éditions du Dictionnaire de l’Académie depuis ses origines, soit au total plus de 250 000 entrées (voir également plus loin) ;
  • la conjugaison intégrale de tous les verbes du Dictionnaire, soit 6 800 verbes (voir ci-dessous) ;
  • les informations sur les rectifications de l’orthographe : ainsi, pour les mots dont une « nouvelle orthographe » est admise mais non encore adoptée (en première graphie) par l’Académie, une information est-elle directement proposée à l’utilisateur, accompagnée d’explications pédagogiques sur la règle concernée ;
  • un ensemble de notices sur les difficultés ou curiosités de la langue française : il s’agit des rubriques Dire, Ne pas dire (voir ci-après), parues depuis 2010 sur le site de l’Académie française et qui suscitent un grand intérêt du public depuis leur parution. Ces notices (1250 à ce jour) sont reliées aux entrées du Dictionnaire par plus de 3 000 liens hypertextes ;
  • un ensemble de plus de 13 500 liens hypertextes depuis le Dictionnaire vers le site FranceTerme de la D.G.L.F.L.F. (Délégation générale à la langue française et aux langues de France), qui regroupe les termes recommandés par la Commission d’enrichissement de la langue française et qui sont approuvés par l’Académie — voir plus loin ;
  • depuis la version 3 (juin 2021) : le Courrier des internautes, constitué d’une sélection de plus de 500 questions des utilisateurs sur des points de langue, auxquelles l’Académie apporte des réponses détaillées (depuis 2013). Ces fiches de questions/réponses sont désormais appelées depuis le Dictionnaire sur les mots concernés, par des liens hypertextes ajoutés dans la rubrique « Voir aussi ».
b) Ressources « externes » à l’Académie :
  • un ensemble de plus de 5 300 liens hypertextes depuis le Dictionnaire vers la B.D.L.P. (Base de données lexicographiques panfrancophone), qui est une importante base lexicale inventoriant les variétés du français dans de nombreuses régions et pays francophones.
  • de même, depuis la version 3 (juin 2021), un ensemble de plus de 2 200 liens hypertextes depuis le Dictionnaire vers la base du Grand dictionnaire terminologique publié par l’O.Q.L.F. (Office québécois de la langue française), pour des québécismes (mots ou termes) d’usage courant.
  • de même, depuis la version 4 (novembre 2022), un ensemble de plus de 840 liens hypertextes depuis le Dictionnaire vers le Dictionnaire des régionalismes de France (DRF), pour des régionalismes.
  • pour toutes les 8 anciennes éditions, des liens hypertextes vers le portail Gallica de la BnF (Bibliothèque nationale de France), où l’on peut consulter les pages numérisées en haute résolution.
Tous ces éléments, — décrits plus précisément ci-après —, sont reliés, dans un même et vaste ensemble de données informatiques, par des liens hypertextes et des tables de correspondance. Ainsi, l’utilisateur peut-il y naviguer facilement et instantanément, par de simples liens cliquables.
De plus, cet ensemble est évolutif, donc conçu pour être amené à s’enrichir : ainsi, de nouveaux liens pourront être établis à l’avenir entre le Dictionnaire et d’autres ressources, soit « internes » (développées par l’Académie), soit « externes » (pour apporter des compléments utiles au Dictionnaire, et que l’on peut trouver sur l’internet). Ce sont notamment ces nouveautés des liens externes qui donnent au projet une ouverture nouvelle pour le Dictionnaire de l’Académie, ouverture rendue bien sûr possible par le support numérique.
Organisation générale des données sur le portail du Dictionnaire
Version numérique du Dictionnaire de l’Académie : architecture des données
 
La conjugaison  
Une nouveauté importante de cette édition numérique est l’intégration d’un module inédit de conjugaison des verbes français. Ce système, qui repose sur une importante base de données de plus de 425 000 formes fléchies, permet de conjuguer n’importe lequel des 6 800 verbes du Dictionnaire à tous les modes et à tous les temps, ainsi, le cas échéant, qu’aux voix active, passive ou pronominale.
Ecran de conjugaison
Conjugaison du verbe « découvrir ».
Note : la conjugaison est disponible pour tous les verbes de la 9e édition, ainsi que pour tous les verbes de la 8e édition situés après le mot Spermatophytes, correspondant à la partie de la 9e édition non encore publiée.
La conjugaison, présentée sous forme de tableaux, tient compte de nombreuses particularités verbales, telles que les verbes défectifs, pronominaux, réciproques, etc., ainsi que les verbes utilisant l’auxiliaire être, ayant un participe invariable, etc.
Cette fonctionnalité, généralement fort prisée des internautes, est à la fois très utile et très courante : elle fait désormais partie des caractéristiques attendues d’un dictionnaire numérique moderne.
Comme pour toute l’interface du site, la conjugaison s’adapte également aux écrans des téléphones mobiles, grâce au « design adaptatif » :
Ecran de conjugaison sur mobile
 
Les notices Dire, Ne pas dire  
La nouvelle version numérique du Dictionnaire intègre un ensemble de 1250 notices publiées par l’Académie française depuis 2010 sous le titre Dire, Ne pas dire. Ces notices, dont de nouvelles paraissent chaque mois, proposent aux lecteurs des éclaircissements — parfois très détaillés — sur certaines difficultés courantes du français, des fautes et écueils, diverses « curiosités » de notre langue, de son histoire, ou encore sur l’emploi des anglicismes, l’origine des mots, les confusions courantes, etc.
Ces notices sont organisées en 4 catégories : Emplois fautifs, Extensions de sens abusives, Néologismes et anglicismes, Bonheurs et surprises. Pour en savoir plus, consultez la page https://academie-francaise.fr/dire-ne-pas-dire, sur le site de l’Académie française.
Dans la version numérique, ces notices ont été intégralement reprises et ont fait l’objet d’une préparation éditoriale spéciale. Elles se trouvent ainsi reliées à environ 2 500 mots du Dictionnaire par 3 000 liens hypertextes, qui fonctionnent également dans le sens inverse : depuis les notices vers le Dictionnaire. On trouvera ainsi par exemple à l’article base une notice concernant l’expression à la base :
Exemple de notice Dire, Ne pas dire
Exemple de notice « Dire, Ne pas dire »
De nouvelles notices, publiées chaque mois, viennent régulièrement enrichir le site.
Depuis la version 3 (juin 2021), un nouvel ensemble de notices du Courrier des internautes a également été ajouté à ce dispositif, constitué d’une sélection de 450 questions des utilisateurs sur des points de langue, auxquelles l’Académie apporte des réponses détaillées (depuis 2013). Ces fiches de questions/réponses sont désormais appelées depuis le Dictionnaire sur les mots concernés, par des liens hypertextes ajoutés dans la rubrique « Voir aussi ».
 
La consultation des pages numérisées  
La nouveauté essentielle de la version 2, parue en décembre 2019, est d’intégrer l’ensemble des neuf éditions du Dictionnaire de l’Académie ; consultez la présentation de la version 2 pour en savoir plus.
Les anciennes éditions du Dictionnaire sont consultables non seulement en mode « texte » mais aussi en mode « image », ce qui signifie qu’il est possible d’accéder directement, à partir de n’importe quel mot de n’importe laquelle des huit premières éditions, à la page numérisée du dictionnaire dans laquelle figure ce mot.
Ces pages numérisées sont hébergées sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France, qui a pris en charge la numérisation des anciennes éditions originales du Dictionnaire de l’Académie, conservées à la Bibliothèque de l’Institut de France.
Concrètement, l’interface de consultation permet, pour n’importe quel mot :
  • de visualiser, sous forme de vignette, la page numérisée de l’édition originale ;
  • d’agrandir et de consulter la page numérisée, en cliquant sur la vignette ;
  • si besoin, d’accéder directement au site Gallica, afin de consulter la page numérisée avec des fonctionnalités supplémentaires (zoom en haute définition, feuilletage, etc.).
Consultation d’une page numérisée d’une ancienne édition
La consultation des pages numérisées des anciennes éditions
Note : en interface mobile, l’accès aux pages numérisées s’effectue en utilisant le bouton bouton Plus, situé sous le bandeau principal des articles.
 
Les liens vers des ressources externes  
Une originalité de la nouvelle version numérique est qu’elle propose, pour la première fois dans l’histoire du Dictionnaire, des liens vers des ressources externes, c’est-à-dire des contenus éditoriaux extérieurs au Dictionnaire lui-même. Celles-ci peuvent faire partie intégrante des travaux de l’Académie — c’est le cas de FranceTerme, qui regroupe les termes recommandés par la Commission d’enrichissement de la langue française et qui sont approuvés par l’Académie —, ou bien constituer des corpus documentaires et lexicographiques indépendants, mais dont la qualité a été approuvée par l’Académie et dont les contenus sont utiles à la consultation.
De nouvelles ressources externes pourront ainsi être proposées sur le nouveau site du Dictionnaire ; les prolongements sont immenses, car les ressources disponibles sur l’internet sont riches, variées et sans cesse en évolution. En particulier, à l’occasion de la mise en ligne des anciennes éditions (version 2), des liens vers la bibliothèque numérique Gallica sont proposés, afin d’accéder aux pages numérisées de ces éditions. Consultez la rubrique sur les nouveautés de la version 2 pour en savoir plus.
Terminologie : la base FranceTerme
FranceTerme est la base de données terminologique de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France ou D.G.L.F.L.F. (ministère de la Culture). Elle regroupe des termes publiés au Journal officiel par la Commission d’enrichissement de la langue française ou CELF (placée sous l’autorité du premier ministre), dans le cadre du dispositif d’enrichissement de la langue française mis en place par le décret du 3 juillet 1996, modifié par le décret du 25 mars 2015.
Elle comprend à ce jour plus de 9000 termes, accompagnés de définitions et éventuellement de notes, ressortissant à de très nombreux domaines spécialisés tels que l’aéronautique, l’automobile, la biologie, la chimie, l’économie, les sports, etc. Ces termes viennent répondre à des besoins linguistiques apparus récemment dans la langue française ; ils renvoient donc des techniques récentes ou de nouveaux concepts, souvent d’abord dénommés dans une langue étrangère, en premier lieu l’anglais. Ils sont destinés à enrichir la langue française, qui doit être capable de s’adapter au monde moderne.
Pour en savoir plus, consultez la page Terminologie sur le site de l’Académie française, ainsi que le site de FranceTerme.
Les termes de cette base de données sont issus d’un travail de collaboration d’experts des domaines concernés avec différents acteurs institutionnels — l’Académie française, l’Académie des sciences, l’Association française de normalisation — mais aussi avec des partenaires francophones, les services de traduction de la Commission européenne et des laboratoires universitaires ainsi que, en dernier ressort, la Commission d’enrichissement de la langue française elle-même, la D.G.L.F.L.F. assurant quant à elle de bout en bout la coordination de l’ensemble du dispositif. Il est à noter que tous les termes ainsi que leurs définitions, avant d’être publiés au Journal officiel, ont été approuvés par l’Académie française. Une fois publiés, ces termes sont d’emploi obligatoire dans les administrations, les services publics et les établissements de l’État, et peuvent servir de référence pour les traducteurs, les rédacteurs techniques, les enseignants et les gens de métier ; tout un chacun peut aussi s’en emparer et les faire vivre.
Grâce à un important travail d’indexation qui a permis de relier les articles du Dictionnaire à FranceTerme, ces termes sont désormais accessibles depuis le nouveau site du Dictionnaire, via un ensemble de 13 500 liens hypertextes directs, placés au bas de l’article du mot concerné. Ainsi, par exemple à l’article fusée, pourra-t-on consulter un ensemble de termes figurant dans FranceTerme (sous différents domaines), et y accéder directement :
Exemples de liens externes vers la base FranceTerme
Notons que, mis à part un nombre assez restreint de termes entrés dans l’usage courant, cette base est essentiellement terminologique, c’est-à-dire qu’elle concerne des termes techniques et des vocabulaires spécialisés ; en ce sens, elle ne fait généralement pas double emploi avec le Dictionnaire, qui décrit le sens général, commun des mots et n’a pas vocation encyclopédique. C’est donc un complément utile au Dictionnaire, d’autant plus qu’il permet de mieux faire connaître les équivalents français proposés à la place des anglicismes, par exemple mégadonnées pour big data, humanités numériques pour digital humanities, ou financement participatif pour crowdfunding.
Francophonie : la base francophone B.D.L.P.
La B.D.L.P. (Base de données lexicographiques panfrancophone) est une base de données regroupant une vingtaine d’inventaires de variétés lexicales du français à travers la francophonie. Issue d’un projet international de recherche, développée et publiée à l’origine par l’A.U.F. (Agence universitaire de la francophonie), puis sur l’internet depuis 2004, cette importante base est sans doute encore à ce jour la plus riche et la plus fiable scientifiquement sur les variétés du français. La B.D.L.P. illustre la diversité de la langue française telle qu’elle est parlée dans les différentes régions de la francophonie, sa grande capacité d’adaptation et la vitalité de ses ressources internes. On y trouvera d’importants corpus relatifs aussi bien aux français du Sud (Afrique, Antilles. Océanie) qu’aux français du Nord (Amérique du Nord et Europe).
Voici la liste des bases intégrées à la B.D.L.P., avec le nombre de fiches disponibles :
Les différentes bases par pays de la B.D.L.P.
Soit en tout 21 000 fiches.
La B.D.L.P. comprend également un riche ensemble d’attestations, avec plus de 20 000 citations extraites de la presse ou de la littérature, ainsi qu’une bibliographie.
Pour en savoir plus : www.bdlp.org/
Grâce à un partenariat, les données de la B.D.L.P. sont désormais accessibles via la consultation du Dictionnaire : plus précisément, si un mot dispose d’une ou plusieurs fiches dans la B.D.L.P., celles-ci sont indiquées en fin d’article, accompagnées de la mention des pays concernés et de liens hypertextes pour y accéder directement ; par exemple au mot mariage on trouvera :
Exemples de liens externes vers la base B.D.L.P.
le lien hypertexte permettant de consulter directement les fiches de la B.D.L.P. sur ce mot :
Consultation du site de la B.D.L.P.
L’accès à cette base de données représente une ouverture notable du Dictionnaire de l’Académie, qui s’ouvre ainsi à la francophonie et aux variétés lexicales du français. Utile et intéressante, cette fonctionnalité permettra à l’internaute de découvrir les nombreuses richesses et la créativité de la langue française dans le monde francophone.
Francophonie : les québécismes de l’O.Q.L.F.
Depuis la version 3 (juin 2021), et grâce à un partenariat établi avec l’O.Q.L.F. (Office québécois de la langue française), de nouveaux liens hypertextes ont pu être mis en place depuis le Dictionnaire vers le site du Grand dictionnaire terminologique (GDT), que l’O.Q.L.F. publie depuis de nombreuses années et qui est bien connu au Québec.
Le GDT ayant avant tout une vocation terminologique, une sélection restreinte a été effectuée afin de ne retenir que des fiches concernant des québécismes, non terminologiques et d’usage courant. Un ensemble d’environ 1300 fiches a ainsi pu être identifié, et ce sont désormais près de 1400 mots du Dictionnaire et 2300 liens vers le GDT qui ont pu être ajoutés au portail.
Ces liens permettent en particulier de découvrir des équivalents québécois souvent inconnus en France, comme carré de sable pour bac à sable, nettoyeur pour teinturerie, canot pour canoë, couette et café pour chambre d’hôtes, crèmerie pour glacier, etc.
Comme pour la B.D.L.P., ces nouveaux liens hypertextes figurent dans la rubrique « Liens externes », insérée à la fin des articles du Dictionnaire.
Régionalismes : le Dictionnaire des régionalismes de France (DRF)
Depuis la version 4 (novembre 2022), le portail du Dictionnaire intègre des liens hypertextes vers le nouveau site internet du Dictionnaire des régionalismes de France (DRF), qui est un ouvrage de référence sur les régionalismes de France, dirigé par Pierre Rézeau et publié au C.N.R.S. en 2001.
Cet ouvrage exceptionnel, devenu une référence incontournable dans le domaine des régionalismes et, plus largement, de la lexicographie dite « différentielle », a en effet été publié pour la première fois en version numérique en 2020. Grâce à un travail éditorial de mise en correspondance des deux dictionnaires, un ensemble de 840 liens hypertextes a pu être établi entre le Dictionnaire et le DRF ; voyez par exemple les mots achaler, ballon, jésus, etc.

Interface et fonctionnalités

 
La recherche d’un mot et le correcteur d’orthographe  
La recherche d’un mot dans le Dictionnaire s’effectue très simplement, en tapant ses premières lettres, les résultats s’affichant au fur et à mesure de la frappe. Ce système, appelé autocomplétion, est familier des internautes puisqu’il se retrouve dans de nombreux sites, dictionnaires et moteurs de recherche sur l’internet. On aura ainsi, par exemple :
Recherche d’un mot en tapant ses premières lettres
La liste des résultats correspond à la nomenclature générale du Dictionnaire de l’Académie, sur laquelle nous revenons plus loin.
Cette recherche permet de retrouver un mot sans en connaître sa graphie exacte, d’autant plus qu’elle fonctionne en neutralisant les accents, majuscules, espaces et ponctuations.
De plus, la recherche permet d’interroger le Dictionnaire sur n’importe quelle forme des mots, c’est-à-dire en tapant un verbe conjugué, un pluriel ou un féminin. On pourra ainsi rechercher directement des formes comme eurent, faites, heureuses, chevaux, etc.
Le correcteur d’orthographe
Par ailleurs, cette recherche intègre un correcteur d’orthographe, développé par la société Diagonal et particulièrement performant puisqu’il permet de retrouver des mots « proches » en croisant de multiples critères : orthographiques (inversion de lettres, consonnes doubles, etc.) mais aussi phonétiques, puisqu’il permet de retrouver un mot en l’écrivant « comme il se prononce » (par exemple aupital pour hôpital).
Recherche d’un mot en utilisant le correcteur d’orthographe
Le correcteur d’orthographe se déclenche automatiquement lorsque la recherche au premier niveau (en tapant les premières lettres d’un mot) ne donne aucun résultat.
Cette puissante fonctionnalité simplifie encore davantage la consultation du Dictionnaire, notamment auprès d’un public d’apprenants du français.
 
La nomenclature générale du Dictionnaire  
Comme on l’a expliqué plus haut, cette nouvelle édition numérique du Dictionnaire de l’Académie comprend désormais l’intégralité des neuf éditions, soit environ 250 000 entrées.
Afin de permettre la consultation facile de cet important corpus, une nomenclature générale (ou « super-nomenclature ») de toutes les éditions du Dictionnaire a été constituée. Celle-ci résulte de la « fusion » des nomenclatures de toutes les éditions, en prenant comme colonne vertébrale la nomenclature de la 9e édition, qui est de loin la plus importante.
Cette nomenclature générale contient ainsi l’intégralité des mots « existant ou ayant existé dans le Dictionnaire de l’Académie », soit concrètement la nomenclature de la neuvième édition à laquelle s’ajoutent tous les mots « disparus » des éditions précédentes (plus de 5000 mots). L’utilisateur peut ainsi rechercher n’importe quel mot dans l’ensemble des neuf éditions.
Parallèlement à cela, et de manière à pouvoir relier les éditions entre elles, un important travail éditorial a été effectué pour « aligner » toutes les nomenclatures des 9 éditions, c’est-à-dire pour rattacher entre elles toutes les entrées d’un même mot. La difficulté tient bien évidemment aux multiples changements de formes que les mots ont pu connaître dans la longue histoire du Dictionnaire (changements d’orthographe, de genre, etc.), mais aussi aux regroupements ou dédoublements des homographes.
Nous donnons ci-dessous quelques exemples :
8e édition 9e édition
imbécillité imbécilité
laryngologue laryngologiste
rebouteur, -euse rebouteux, -euse
dauphin 1. dauphin « mammifère »
2. dauphin « souverain »
1. calme, adj.
2. calme, n. m.
calme, adj. et n. m.
Grâce à ce travail, l’utilisateur peut passer d’une édition à l’autre à partir d’un même mot, indépendamment de l’histoire, plus ou moins mouvementée, de son orthographe ou de sa présentation dans le Dictionnaire.
 
La consultation des neuf éditions  
La consultation des neuf éditions s’effectue via la recherche principale (voir ci-dessus), qui conduit toujours à l’article de la 9e édition (ou de la 8e édition, si le mot se situe après le mot Spermatophytes). À partir de là, vous pouvez accéder aux articles correspondant à un même mot dans les éditions précédentes, en utilisant simplement les neuf boutons situés en haut de l’écran :
Utilisation des boutons de sélection parmi les neuf éditions
Si le mot ne figure pas dans certaines éditions, les boutons correspondants sont inactifs.
Par ailleurs, vous pouvez également consulter les anciennes éditions en utilisant le bloc « Histoire du mot », situé en colonne de droite :
Utilisation du bloc Histoire du mot
Ce bloc contient en effet la liste des différentes entrées du mot dans les neuf éditions, ce qui permet d’une part de visualiser à quel moment le mot est apparu (ou a disparu) dans le Dictionnaire de l’Académie, et d’autre part les changements orthographiques du mot au cours de son histoire.
 
La présentation et la consultation du Dictionnaire  
Le support numérique offre bien évidemment une grande souplesse dans la présentation des informations, comparativement à une version imprimée. Cette nouvelle édition numérique du Dictionnaire a ainsi fait l’objet d’une réflexion approfondie quant à sa mise en pages à l’écran, afin de mettre en valeur la richesse de son contenu et de sa structure, et bien sûr d’en faciliter la consultation auprès d’un large public.
Nous en décrivons ci-après les principes et caractéristiques.
Présentation générale et mise en pages
Les articles du Dictionnaire se présentent comme des pages internet, avec une mise en pages claire et aérée, grâce à une typographie d’une grande lisibilité, l’utilisation de la couleur, et une grande taille de caractères.
On notera en particulier :
  • la mise en valeur de la structure hiérarchique des articles, c’est-à-dire l’organisation arborescente des différents sens d’un mot, grâce au système des sens numérotés adopté dans la 9e édition : divisions en chiffres romains (I., II., III...), alphabétiques (A., B., C...), en chiffres arabes (1., 2., 3...), etc.
  • la différentiation de la « métalangue », c’est-à-dire des indicateurs de domaines (maths, beaux-arts, etc.), et des marques d’usage (Fam., Par extension, etc.) ; ces éléments sont distingués par des attributs typographiques spécifiques.
La mise au long des abréviations
L’usage des abréviations constitue une tradition très ancrée dans l’histoire des dictionnaires, et renforce le côté très « codé » de ceux-ci. Cependant, cette codification, parfois opaque et rebutante, semble peu adaptée au lecteur « numérique » et aux usages d’aujourd’hui, ainsi qu’à l’élargissement considérable du lectorat (éducation, francophonie) que permet le support numérique.
Dans cette perspective, la nouvelle mise en pages du Dictionnaire intègre la mise au long d’un certain nombre d’abréviations utilisées habituellement dans les éditions imprimées :
  • sur les noms de domaines : Beaux-Arts, Physique, Astronomie, etc. ;
  • sur les catégories grammaticales figurant à la suite de l’entrée principale ;
  • sur certaines marques de métalangue, comme « Par extension », « Par analogie », « Spécialement », etc. ;
  • sur quelques autres abréviations, par exemple « J.-C. » ➙ « Jésus-Christ », etc.
Ce système permet bien sûr d’améliorer la lisibilité du texte, et de le rendre plus accessible auprès d’un large public.
La consultation des articles longs
Les « grands » articles du Dictionnaire (comme faire, prendre, haut, etc.), pouvant représenter plusieurs pages imprimées, sont généralement structurés en « divisions romaines », qui sont des grandes parties numérotées I., II., III., etc., avec parfois des sous-divisions A., B., C...
La consultation de ces articles à l’écran pouvant s’avérer assez délicate à manipuler — surtout sur un écran de téléphone —, ces grandes sections ont fait l’objet, dans la version numérique, de bandeaux cliquables et pouvant être « repliés » ou au contraire « dépliés », selon une ergonomie assez courante (notamment dans les applications mobiles).
Ce système original permet ainsi d’une part d’avoir une vue d’ensemble des principaux sens du mot (c’est-à-dire au plan de l’article), et d’autre part d’accéder plus facilement à un sens particulier. C’est le cas par exemple du mot faculté :
Utilisation des bandeaux cliquables pour replier ou déplier les grandes divisions du texte
Le cas de la première édition (1694)
La première édition du Dictionnaire de l’Académie présente une particularité remarquable : elle est organisée en familles de mots, c’est-à-dire qu’elle comporte deux types d’entrées :
  • les entrées principales, ou « chef de famille » ; celles-ci (environ 5600) sont classées par ordre alphabétique habituel, et comportent en sous-entrées tous les mots de leur famille — jusqu’à 81 pour le verbe faire !
  • les entrées secondaires, qui appartiennent à une famille ; celles-ci (environ 12 000) sont d’une part insérées en sous-entrées du « chef de famille » (mais pas nécessairement par ordre alphabétique), et font d’autre part l’objet, dans la version imprimée, d’une entrée située selon l’ordre alphabétique, qui renvoie à l’entrée principale.
Par exemple, les mots concorde et discorde sont placés sous la famille du mot accord (et donc à la lettre A), et font également l’objet d’une entrée (à la lettre C et à la lettre D), avec renvoi vers accord.
Dans la version numérique, un double système a été adopté : les entrées secondaires sont à la fois consultables comme sous-entrées dans les articles de leur « chef de famille » (comme dans l’édition originale), et également consultables directement en tant qu’entrées indépendantes (comme dans les autres éditions) mais avec un lien supplémentaire, ajouté en fin d’article, vers l’article « chef de famille ». On pourra donc consulter par exemple les mots concorde et discorde directement, comme des articles séparés, mais aussi dans le mot accord, ce dernier contenant également ces deux sous-entrées, à la place qu’ils ont dans le texte d’origine.
Dans les articles « chef de famille », les sous-entrées sont présentées selon le même principe que dans les articles longs (voir ci-dessus), c’est-à-dire avec des bandeaux qui permettent de « replier » les sous-articles, et également de cliquer (sur le mot situé dans le titre) pour accéder directement à l’article indépendant de la sous-entrée. À l’article accord, on aura par exemple :
Utilisation des bandeaux cliquables pour les sous-articles dans la première édition
Les remarques normatives
L’une des originalités du Dictionnaire de l’Académie est de proposer un ensemble de près de 250 remarques dites « normatives », qui alertent le lecteur sur des difficultés, des constructions fautives, des confusions, etc. qu’il convient d’éviter.
Dans la version numérique, ces remarques sont mises en valeur et, pour la plupart, présentées sous forme d’encadrés dans les articles. On trouvera ainsi, par exemple, à l’article mémoire :
Exemple de remarque normative
ou encore à l’article démarrer :
Exemple de remarque normative
Nouveau : vous pouvez désormais consulter une rubrique spéciale Dire, Ne pas dire pour consulter la liste de tous les mots du Dictionnaire dans lesquels figure une remarque normative.
Les rectifications de l’orthographe
Comme on le sait, un ensemble de « rectifications orthographiques » proposées par le Conseil supérieur de la langue française ont été approuvées par l’Académie française et publiées en décembre 1990 dans les « Documents administratifs » du Journal officiel. Ces rectifications ont pour but de résoudre les problèmes graphiques importants, d’éliminer les incertitudes ou les incohérences et de faciliter l’apprentissage du français. Elles n’ont pas une valeur d’obligation mais plutôt de recommandations, les deux orthographes, dites « ancienne » et « nouvelle », étant admises et non fautives.
Dans la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie, ces orthographes « rectifiées » sont intégrées à des stades divers :
  • certaines le sont directement, c’est-à-dire que la graphie « moderne » est la seule indiquée en entrée principale, comme pour mémento (accent), photoélectrique (soudure des mots composés), match (des matchs, pluriel régulier), etc. ;
  • certaines font l’objet d’une variante graphique, en première ou en seconde position, comme pour évènement ou événement, moto-cross ou motocross, etc. ;
  • certaines, enfin, et conformément au choix de l’Académie, ne sont pas intégrées au Dictionnaire, mais font alors l’objet d’une indication, matérialisée par le symbole ◊, qui indique qu’une graphie « recommandée » existe pour ce mot, mais n’a pas été retenue dans le Dictionnaire. C’est le cas de près de 1 000 mots, comme oignon (la graphie recommandée, ognon, n’étant pas rentrée dans l’usage), tous les accents circonflexes sur i et u (brûler, abîme), des séries comme persifler, etc.
Dans ce dernier cas, dans la version numérique, une nouvelle rubrique Orthographe a été ajoutée à la fin des articles indiquant précisément quelle est l’orthographe recommandée, ainsi que la règle correspondante. On trouvera ainsi, par exemple au mot abîmer :
Exemple de rubrique sur les recommandations orthographiques
Les règles mentionnées (§1, §2, §3...) font référence aux principales catégories des rectifications de l’orthographe, expliquées dans le Journal officiel ; pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur le bouton « i », qui renvoie à une page d’information détaillée sur les Principes et règles sur l’orthographe.
Ce système, à la fois souple et pédagogique, permettra au lecteur intéressé d’être informé de l’existence d’une orthographe recommandée qui, rappelons-le, est désormais admise.
Signalons par ailleurs que, pour les mots concernés, une information figure également en colonne de droite, par exemple au verbe considérer :
Utilisation du bloc Orthographe en colonne de droite
Un clic sur le bloc renvoie à la rubrique Orthographe située en fin d’article.
Note : en interface « mobile », ce bloc n’apparaît pas directement à l’écran ; cliquez d’abord sur le bouton bouton Plus situé sous le bandeau de l’article pour accéder à la rubrique.
 
Les rubriques « Voir aussi »  
Comme il est expliqué précédemment, la nouvelle version numérique du Dictionnaire de l’Académie intègre plusieurs ensembles de liens « internes » et « externes », c’est-à-dire des liens donnant accès à des ressources complémentaires au Dictionnaire.
Dans l’interface de consultation, ces liens apparaissent sous forme de rubriques ajoutées à la fin des articles. Par exemple, à l’article disque on trouvera :
Les rubriques Voir aussi à la fin des articles
La première rubrique regroupe les liens vers les notices Dire, Ne pas dire, le Courrier des internautes, ainsi que vers la base FranceTerme. Ces liens sont regroupés dans la mesure où ils donnent accès à des ressources publiées ou validées directement par l’Académie.
La seconde rubrique regroupe les liens vers la base francophone B.D.L.P., qui est une ressource externe émanant d’une autre source de publication, ainsi que les liens vers les québécismes publiés sur le site de l’O.Q.L.F. (voir plus haut).
Par ailleurs, les liens vers les rubriques Dire, Ne pas dire ou du Courrier des internautes sont internes au site du Dictionnaire, c’est-à-dire qu’ils permettent de consulter les notices directement dans la même interface (voir plus haut). À l’inverse, les autres liens renvoient à des sites externes au Dictionnaire, qui ne sont pas gérés par l’Académie.
Lorsque l’un de ces types de liens est disponible, une information apparaît également en colonne de droite dans un bloc « Voir aussi », avec la nature et le nombre de liens disponibles sur le mot consulté. Par exemple au mot disque on aura :
Les liens Voir aussi en colonne de droite
Un clic sur le bloc renvoie aux rubriques correspondantes, situées en fin d’article.
Note : en interface « mobile », ce bloc n’apparaît pas directement à l’écran ; cliquez d’abord sur le bouton bouton Plus situé sous le bandeau de l’article pour accéder à la rubrique.
 
La navigation hypertexte  
L’une des fonctionnalités les plus importantes de cette version numérique est l’intégration d’un hypertexte généralisé, qui permet de passer d’un mot à l’autre dans le Dictionnaire d’un simple clic — ou, sur « mobile » et interface tactile, en tapant simplement sur le mot avec le doigt.
Plus précisément, lorsque vous consultez un article du Dictionnaire, il est possible de cliquer sur n’importe quel mot dans le texte, pour accéder directement à son article dans le Dictionnaire, ce qui permet de « naviguer » librement dans l’ensemble du corpus (l’équivalent de quatre tomes imprimés).
De plus, cet hypertexte est « intelligent », car :
  • il sait reconnaître les formes fléchies, c’est-à-dire les verbes conjugués, pluriels et féminins. Ainsi, en cliquant sur le mot seront on accède au verbe être, sur travaux au mot travail, sur heureuses à heureux, etc. ;
  • il sait « désambigüiser » les mots en fonction de leur contexte ; ainsi, dans l’expression tout le monde, sait-il que monde correspond au nom masculin monde (I), et non pas à l’adjectif monde (II) ou à une forme du verbe monder.
Par ailleurs, le texte du Dictionnaire peut également contenir des liens hypertextes vers d’autres articles, qui fonctionnent comme n’importe quel lien sur le web. C’est le cas notamment des renvois du type « Voir (tel article) », par exemple  :
Exemples de liens hypertextes directs
 
Les recherches avancées  
Depuis la version 4 du portail, celui-ci propose des fonctions inédites permettant d’effectuer toutes sortes de recherches avancées, sur l’ensemble du corpus des neuf éditions.
Pour en savoir plus, consultez la page d’aide qui leur est consacrée.
 
Autres fonctionnalités  
Les autres fonctionnalités sont décrites dans l’Aide en ligne, à laquelle nous renvoyons ici.
Laurent Catach, revu 07/2023