fourrage

6e édition

FOURRAGE.

s. m. coll.
■  La paille, le foin et toute autre espèce d’herbe qu’on donne pour nourriture aux bestiaux, aux chevaux, etc., lorsqu’on ne les fait point paître. Donner du fourrage au bétail. Ils ne nourrissent leurs vaches que de fourrage. Provision de fourrage. Fourrage vert. Fourrage sec. De bon, de mauvais fourrage. Cette plante donne un très-bon fourrage ; on la cultive comme fourrage, pour le fourrage. Les diverses qualités de fourrage. Du beurre qui sent le fourrage. Ration de fourrage.
Il se dit particulièrement, de L’herbe qu’on coupe et qu’on amasse, à l’armée, pour la nourriture des chevaux. Une trousse de fourrage. Un pays abondant en fourrage. Faire provision de fourrage. L’armée manquait de fourrage.
Mettre de la cavalerie en quartier de fourrage, L’établir dans un quartier, dans un pays où il y a abondance de fourrage.
Fourrage, se dit, par extension, de L’action même de couper le fourrage. Ordonner un fourrage général. On fit un grand fourrage en présence des ennemis. Il fut tué au fourrage. Envoyer au fourrage. Aller au fourrage. Faire un bon fourrage. Revenir du fourrage.
Il se dit également Des troupes commandées, tant pour faire le fourrage que pour le soutenir. L’officier qui commandait le fourrage. Les ennemis attaquèrent le fourrage.
Fourrage, en termes d’Artillerie, se dit Du foin ou de l’herbe dont on se sert pour bourrer le canon, etc.
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