fourrage
3e édition
FOURRAGE.
s. m. collectif.■
La paille & l’herbe qu’on donne l’hiver aux bestiaux. Donner du fourrage au bétail. Quand les bestiaux ne vont plus à la campagne, il faut les nourrir de fourrage. Fourrage verd. Fourrage sec. De bon fourrage. De mauvais fourrage. Du beurre qui sent le fourrage. Ration de fourrage.
Il se dit aussi, De toute l’herbe qu’on coupe & qu’on amasse à l’armée pour la nourriture des chevaux. Une trousse de fourrage. Un pays abondant en fourrage. Faire provision de fourrage. L’armée manquoit de fourrage.
On dit, Mettre de la Cavalerie en quartier de fourrage, pour dire, L’établir dans un quartier, dans un pays où il y a abondance de fourrage.
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Fourrage, se dit aussi, De l’action de couper le fourrage. Faire un bon fourrage. On fit un grand fourrage en présence des ennemis. Il fut tué au fourrage. Envoyer au fourrage. Aller au fourrage. Revenir du fourrage.
Il se dit aussi, Des troupes commandées pour soûtenir ceux qui vont au fourrage. Le Maréchal de Camp qui commandoit le fourrage. Les ennemis attaquérent le fourrage.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- fourneau, n. m.
- fournée, n. f.
- fourni, -ie, adj.
- fournier, -ière, n.
- fournil, n. m.
- fourniment, n. m.
- fournir, v. tr. et intr.
- fournissement, n. m.
- fournisseur, -euse, n.
- fourniture, n. f.
- fourrage [I], n. m.
- fourrage [II], n. m.
- fourrager [I], v. intr.
- fourrager, -ère [II], adj. et n. f.
- fourragère, n. f.
- fourrageur, n. m.
- fourré, -ée [I], adj.
- fourré [II], n. m.
- fourreau, n. m.
- fourrer, v. tr.