fourrage

5e édition

FOURRAGE.

s. masc. collect.
■  La paille et l’herbe qu’on donne l’hiver aux bestiaux. Donner du fourrage au bétail. Quand les bestiaux ne vont plus aux champs, il faut les nourrir de fourrage. Fourrage vert, fourrage sec. De bon fourrage, de mauvais fourrage. Du beurre qui sent le fourrage. Ration de fourrage.
Il se dit aussi De toute l’herbe qu’on coupe et qu’on amasse à l’armée pour la nourriture des chevaux. Une trousse de fourrage. Un pays abondant en fourrage. Faire provision de fourrage. L’armée manquoit de fourrage.
On dit, Mettre de la Cavalerie en quartier de fourrage, pour dire, L’établir dans un quartier, dans un pays où il y a abondance de fourrage.
Fourrage, se dit aussi De l’action de couper le fourrage. Faire un bon fourrage. Ordonner un fourrage général. On fit un grand fourrage en présence des ennemis. Il fut tué au fourrage. Envoyer au fourrage. Aller au fourrage. Revenir du fourrage.
Il se dit aussi Des troupes commandées, tant pour faire le fourrage que pour le soutenir. Le Maréchal de Camp qui commandoit le fourrage. Les ennemis attaquèrent le fourrage.
Fourrage, en termes d’Artillerie, se dit Du foin ou de l’herbe qu’on fourre dans le canon, etc.
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