féminin, -ine

FÉMININ, FÉMININE

adjectif
Étymologie : xiie siècle, femenin. Emprunté du latin femininus, de même sens.
1.  Qui est propre à la femme. Le corps féminin. C’est une voix féminine qui a répondu au téléphone. Le costume féminin. Une personne du sexe féminin. Par métonymie. Le sexe féminin, les femmes.
▪ Se dit également des caractères attribués à la femme ou qui rappellent la femme. La coquetterie féminine. L’intuition féminine. Ce jeune homme a des manières féminines. Être féminine, correspondre à l’image que l’on se fait communément de la femme. Elle est très féminine, peu féminine.
▪ Subst. L’éternel féminin, la beauté suprême présente dans l’être féminin (par allusion au dernier vers du second Faust de Goethe). Est également employé, parfois ironiquement, pour désigner ce que l’on croit être les traits permanents de la nature féminine.
2.  Relatif aux femmes ; qui est composé de femmes, destiné ou réservé aux femmes. Beaucoup lui enviaient ses succès féminins. La population féminine. Journal féminin, presse féminine. Association féminine. Équipe féminine. Épreuve féminine d’athlétisme.
3.  Marque de domaine : grammaire. Genre féminin, par opposition au genre masculin et au neutre (voir Genre). « Table » est un nom du genre féminin ou, elliptiquement, est un nom féminin ou, subst., un féminin. Terminaison féminine, qui sert à marquer qu’un mot est féminin. Dans « amante », « diablesse », « bienfaitrice », « e », « esse », « trice » sont des terminaisons féminines.
▪ Subst. Le féminin, la forme féminine d’un mot. Le masculin et le féminin. « La » est le féminin de l’article « le ». « Beau » fait « belle » au féminin. Cet adjectif ne s’emploie qu’au féminin.
▪ Marque de domaine : prosodie. Rime féminine, terminée par un e muet. L’alternance de rimes masculines et de rimes féminines apparut dans la poésie française dès le xiie siècle.
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