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5e édition

S.

■  Substantif fém. suivant l’ancienne appellation qui prononçoit Esse ; et masculin, suivant l’appellation moderne qui prononce Se, comme dans la dernière syllabe du mot Masse. Lettre consonne, et la dix-neuvième de l’alphabet.
Il faut remarquer que, pour l’ordinaire, on ne fait guère sonner la lettre S à la fin d’un mot, si ce n’est lorsque le mot qui suit commence par une voyelle. Ainsi dans ces mots, Mes propres intérêts, on fait sonner S de la dernière syllabe de propres, comme si le mot propres finissoit par un E muet, et que le suivant commençât par un Z.
Il faut remarquer encore, que la lettre S, qui dans un mot se trouve seule entre deux voyelles, a pour l’ordinaire, la prononciation d’un Z : par exemple, dans Quasi, phrase, fraise, braise, amuser, raser, rose, ruse, etc. C’est pour cela que certains mots composés, dont le simple commence par la lettre S, suivie d’une voyelle, s’écrivent ordinairement avec deux S, afin qu’on la prononce fortement, et non pas comme un Z. Tels sont les mots, Dessus, dessous, desservir, dessécher, resserrer, ressortir, ressemeler, etc.
Il y a quelques exceptions à cette règle, comme, Vraisemblance, vraisemblable, préséance ; mais on dit, Dissemblable, ressemblant. On dit Bienséance, mais on écrit messéant avec deux S.
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