s

lettrine
1re édition

S

Subst. f.
■  Lettre consone, la dix-huitiéme de l’Alphabet. On prononce Esse. Petite s. grande S. s finale. une double ss.
Il faut remarquer que pour l’ordinaire on ne fait guere sonner l’s finale, si ce n’est lors que le mot qui suit commence par une voyelle : ainsi dans ces mots, mes propres interests, on fait sonner l’s de la derniere syllabe de propres comme si c’estoit un z.
Il faut remarquer aussi que l’s, qui dans un mot se trouve seule entre deux voyelles, a la prononciation d’un z : par exemple, dans quasi, phrase, fraise, braise, amuser, rase, rose, ruse &c.
Il faut encore remarquer que souvent quand l’s, précede une consonne dans un mot, on ne la prononce point : & alors elle fait la syllabe longue dans laquelle elle est ; comme en ces mots, albastre, tempeste, huistre, oster, fluste. On la prononce dans chaste, inceste, pistache, poste, buste ; & en plusieurs autres, dont la pluspart sont marquez à leur ordre.
On dit proverb. d’Un homme qui va chancelant de costé & d’autre, parce qu’il est yvre, qu’Il fait des S.
■ On appelle aussi Esse, Une cheville de fer tortuë faite à peu prés en forme d’s qu’on met au bout de l’aissieu d’un carrosse, d’une charrette, d’un chariot &c. pour empescher que la roüe ne sorte. L’esse est sortie de l’aissieu. l’s est rompuë.
On appelle aussi Esse, Un morceau de fer en forme d’s, dont on se sert pour accrocher les pierres qu’on veut eslever dans un bastiment.
On appelle aussi Esse, Les crochets qui sont au bout du fleau d’une balance.
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