balle

4e édition

[I.] BALLE.

s. f.
↪ voir aussi : [II.] Balle (n. f.)
■  Sorte de petite boule, de petite pelotte ronde, faite de rognures d’étoffe, recouverte de drap ou de feutre, & servant à jouer à la Paume. Balle feutrée. Balle cousue. Balle à pelotter. Balle à jouer partie. Prendre la balle au bond, à la volée. Aller bien à la balle.
On dit au jeu de Paume, La balle la perd, la balle la gagne, pour dire, Que celui qui a joué la balle, a perdu ou gagné la chasse.
On appelle Enfans de la balle, Les enfans d’un Maître de Jeu de Paume ; & figurément tous les enfans qui embrassent la profession de leur père.
On dit aussi figurément, Prendre la balle au bond, pour dire, Se servir de l’occasion.
On dit proverbialement & figurément, Au bon joueur la balle, Quand l’occasion de faire quelque chose de bien se présente à celui qui est le plus capable de s’en bien acquitter. Et on dit dans le même sens, La balle cherche le bon joueur.
On dit figurément, À vous la balle, pour dire, C’est à vous à dire ou à faire quelque chose ; c’est vous que cela regarde. Il a tout dit, à vous la balle.
Balle, se dit aussi, des petites boules de plomb, dont on charge certaines armes à feu, comme mousquets, arquebuses, pistolets. Balle de mousquet, d’arquebuse. Balle de pistolet. Balle de calibre. Dans les capitulations honorables, les assiégés sortent balle en bouche.
On appelle Balle ramée, Deux balles de mousquet attachées ensemble par une petite verge de fer.
Balle, se dit aussi du boulet dont on charge le canon ; mais ce n’est guère que dans les phrases suivantes. Canon chargé à balle. Ce canon porte vingt-quatre livres de balle.
Balle d’avoine. On appelle ainsi la petite enveloppe qui couvre immédiatement le grain de l’avoine. Un oreiller de balle d’avoine.
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