servile

SERVILE

adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin servilis, « relatif aux esclaves », lui-même dérivé de servus, « esclave ».
1.  Relatif aux esclaves ou aux serfs. La condition, l’état serviles. Marque de domaine : histoire. Guerre servile, nom donné à chacune des trois grandes révoltes d’esclaves qui survinrent à la fin de la République romaine, et en particulier à celle qui fut conduite par Spartacus entre 73 et 71 avant Jésus-Christ.
▪ Par extension. Propre aux domestiques. Un travail servile. Péj. Se dit d’une tâche jugée indigne de qui l’accomplit. On ne l’emploie qu’à des besognes serviles.
▪ Marque de domaine : religion. Œuvres serviles, se disait des activités manuelles, en particulier lucratives, dont il convenait de s’abstenir le dimanche.
2.  Se dit d’une personne qui manifeste de la soumission, une complaisance vile, méprisable. Un courtisan servile. Par métonymie. Une âme servile. Obéissance servile. Flatterie basse et servile. Crainte servile, voir Crainte.
3.  Se dit d’un auteur ou d’une œuvre qui s’inspire trop étroitement d’un modèle. Un imitateur servile. Ce tableau est un calque servile du « Déjeuner sur l’herbe » de Manet.
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