fondation

FONDATION

nom féminin
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin chrétien fundatio, « action de fonder ; fermeté », tiré du latin classique fundationes, « fondations (d’un bâtiment) », de fundare, « fonder ».
1.  Au pluriel ou, plus rarement, au singulier collectif. Ensemble des travaux destinés à asseoir les bases d’une construction, d’un édifice ; les fondements eux-mêmes. On a travaillé dix ans aux fondations de cette cathédrale. Creuser les fondations d’une maison, les tranchées servant à en recevoir les assises. La fondation n’est pas encore achevée. Des fondations solides, profondes. Jeter les fondations d’un palais. Ce monument a trois mètres de fondation.
2.  Action de fonder, d’établir, d’instituer. La fondation de Rome est traditionnellement datée de l’an 753 avant Jésus-Christ. La fondation d’une colonie. La fondation d’une dynastie, d’un empire, d’un ordre religieux. La fondation d’une société savante. La fondation d’un journal, d’une maison de commerce. Expr. fig. Être de fondation, dater de l’origine. Cet usage est de fondation.
▪ Par métonymie. Les premières fondations bénédictines, les premières maisons de l’ordre. Ce monastère est une fondation princière.
3.  Marque de domaine : droit. Acte par lequel une ou plusieurs personnes, physiques ou morales, affectent irrévocablement des biens, des droits ou des ressources à une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif. La fondation d’un prix littéraire, d’un prix destiné aux familles nombreuses. Par métonymie. Les biens ainsi affectés. Des fondations pieuses. Par extension. Personne morale créée par l’acte de fondation et qui peut être reconnue d’utilité publique. La fondation de France.
Voir aussi
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