suer

7e édition

SUER.

v. n.
■  Rendre par les pores une humeur aqueuse. Suer à grosses gouttes. Suer de faiblesse. Suer pour s’être trop échauffé. Se faire suer. Suer de la tête, du visage, de tout le corps. Les mains lui suent. S’il sue beaucoup, il guérira. Suer d’ahan. Voyez Ahan.
Il s’emploie quelquefois activement. Suer du sang, Rendre du sang par les pores. Fig. et fam., Cet homme sue de l’encre, de l’huile, Sa sueur a quelque chose de noir, de gluant, d’huileux.
Fig. et fam., Suer sang et eau, Faire de grands efforts, se donner une grande peine pour quelque chose. Il a fallu suer sang et eau pour le réduire à la raison.
Suer, neutre, signifie aussi, figurément, Travailler beaucoup, se donner beaucoup de peine pour venir à bout de quelque chose. J’ai bien sué pour cette affaire. Il m’a bien fait suer. Il a bien sué sur cet ouvrage.
Fig. et fam., C’est un homme qui fait suer, se dit D’un homme dont la conversation est pesante et importune.
Suer, se dit, par extension, en parlant De l’humidité qui sort de certaines choses, ou qui s’attache à leur superficie. Les murailles suent pendant le dégel. Couvrir des marrons bouillis pour les faire suer. Le blé sue, les foins suent jusqu’à ce que toute l’humidité qu’ils renferment soit évaporée.
Sué, ée. part. passé.
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