suer

5e édition

SUER.

v. n.
■  Rendre par les pores une humeur liquide. Suer à grosses gouttes. Suer de foiblesse. Suer pour s’être trop échauffé. Se faire suer. Suer de la tête, du visage, de tout le corps. Les mains lui suent.
En parlant De l’humidité qui paroît sur les murailles dans les temps de dégel, on dit par extension, que Les murailles suent.
On dit aussi figurém. et familièrem. qu’Un homme sue de l’encre, de l’huile, pour dire, que Sa sueur a quelque chose de noir, de gluant, d’huileux.
On dit, Suer du sang. Dans cet exemple et dans le précédent Suer est pris activement.
Suer, signifie figurément, Travailler beaucoup, se donner beaucoup de peine pour venir à bout de quelque chose. J’ai bien sué pour cette affaire. Il m’a bien fait suer. Il a bien sué sur cet ouvrage.
En parlant d’Un homme dont la conversation est pesante et importune, on dit, C’est un homme qui fait suer.
On dit figurément, familiérement, et par exagération, Suer sang et eau. Il a fallu suer sang et eau, pour le réduire à la raison. Dans cette phrase, il se prend activement.
On dit, Suer la vérole, pour dire, Se faire suer pour guérir de la vérole ; et dans cette phrase, il se prend encore activement. On dit aussi absolument, Suer, dans le même sens. Il ne guérira point s’il ne sue, s’il ne se fait suer.
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