mont

7e édition

MONT.

s. m.
■  Grande masse de terre ou de roche, élevée au-dessus du terrain qui l’environne. Ce mot ne s’emploie guère en prose qu’avec un nom propre. Le mont Etna. Le mont Cenis. Les monts Pyrénées. Le mont Liban. Il n’est jamais suivi de la préposition de, quand il sert à désigner Une certaine montagne ; au lieu que le mot Montagne est toujours suivi de cette préposition. Le mont Sinaï, la montagne de Sinaï. Le mont Calvaire, la montagne du Calvaire.
Monts, au pluriel et pris absolument, signifie ordinairement, Les Alpes. Passer, repasser les monts. Au delà des monts. Deçà les monts.
Poétiq., Le double mont, Le Parnasse.
Fig. et fam., Promettre des monts d’or à quelqu’un, Lui promettre de grandes richesses, de grands avantages. On dit dans le même sens, Promettre monts et merveilles.
Par exagérat. et fam., Vous me donneriez un mont d’or, des monts d’or, que je n’en ferais rien, Vous me donneriez tous les biens du monde, que, etc. Cela lui coûte des monts d’or, Cela lui coûte excessivement.
Adverb., Par monts et par vaux, En toute sorte d’endroits, de tous côtés. Aller, courir par monts et par vaux. On le cherche par monts et par vaux.
Fam., Mont pagnote, Éminence d’où l’on peut, sans aucun péril, regarder un combat. Pendant l’action, il se tint sur le mont pagnote. Cette expression a vieilli.
Mont-de-piété, Établissement où l’on prête sur nantissement et à intérêt. Mettre des effets au mont-de-piété. Retirer ses hardes du mont-de-piété. Reconnaissance du mont-de-piété.
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