garant, ante

7e édition

GARANT, ANTE.

s.
■  Celui, celle qui répond de son propre fait ou du fait d’autrui. Tout homme est garant de ses faits et promesses. Je ne suis point garant de l’événement. Cette puissance s’est rendue garante du traité.
Il se dit particulièrement en Jurisprudence, de Celui qui est caution d’un autre, qui répond de sa dette. Vous rendez-vous garant de cet homme, de cette dette ? Il n’est pas prudent de se porter pour garant d’un autre. Être garant d’une dette, d’une obligation. Se rendre garant. On dit d’un créancier, qu’Il a un bon, un mauvais garant. Je n’aurais pas été payé si je n’avais eu un garant, un bon garant. Vous avez là un mauvais garant. Vous avez accepté un mauvais garant. Prendre pour garant.
Il se dit également de Celui qui est obligé de faire jouir un autre de la chose qu’il lui a vendue ou transportée à titre onéreux ou gratuit. Le vendeur est garant envers l’acquéreur de la propriété de la chose qu’il lui a vendue. On m’a attaqué en éviction, j’ai mis en cause mon garant.
Garant, se dit figurément d’Un auteur dont on a tiré un fait, un principe qu’on avance, un passage que l’on cite ; ou d’Une personne de qui on tient une nouvelle. Il cite pour garant tel historien, tel philosophe. Cette nouvelle paraît étrange, mais elle vient de bon lieu, et j’ai de bons garants.
Fig. et fam., Je vous suis garant, je vous suis garante que cela est vrai, Je vous l’assure, je vous en réponds. C’est un très honnête homme, je vous en suis garant.
Garant, se dit quelquefois Des choses, et signifie, Sûreté, garantie. Sa conduite passée vous est un sûr garant de sa fidélité pour l’avenir. Cette action est le meilleur garant que vous puissiez avoir de leur probité.
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