étonner

7e édition

ÉTONNER.

v. a.
■  Surprendre par quelque chose d’inopiné, d’extraordinaire. Cet accident imprévu, cette nouvelle, cette marche des ennemis l’a fort étonné, l’a extrêmement étonné. Je crois que cela l’étonnera. Cela est fait pour étonner. Les exploits de ce héros étonneront l’univers. Vous l’étonnerez bien quand vous lui direz cela. Cet enfant étonne, étonne tout le monde par son esprit, par la vivacité de ses reparties. Je suis étonné qu’il ne m’en ait rien dit.
Il signifie au figuré, Ébranler, faire trembler par quelque grande, quelque violente commotion. Ce coup lui a étonné la tête.
Étonner, s’emploie aussi avec le pronom personnel, et signifie, Être étonné, troublé, effrayé. Il ne s’étonne de rien, il ne s’étonne pas du bruit, pour le bruit. Dans ce sens, on dit proverbialement, Cet homme est bon cheval de trompette, il ne s’étonne pas du bruit.
Il signifie plus ordinairement, Trouver étrange, singulier, extraordinaire. Je m’étonne qu’il ne voie pas le danger où il est. J’en sais la raison, je ne m’en étonne plus. Ne vous étonnez pas s’il en use de la sorte, Je m’étonne de votre ami qui vous abandonne. Je m’étonne que vous n’ayez pas prévu cet accident. Je m’étonne de vos manières, de vos procédés.
Étonné, ée. part. passé. Paraître étonné de quelque chose. Air étonné.
Prov., Cet homme est étonné comme un fondeur de cloches, il est étonné comme s’il tombait des nues, comme si les cornes lui venaient à la tête, Il est surpris, étonné au dernier point.
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