échoir

7e édition

ÉCHOIR.

v. n. (Au présent de l’indicatif, il n’est guère usité qu’à la troisième personne du singulier, Il échoit, que quelquefois on prononce et on écrit, Il échet, et à la troisième du pluriel, ils échoient. J’échus. J’écherrai. J’écherrais. Que j’échusse. Échéant.)
■  Il se dit ordinairement Des choses qui sont dévolues par le sort ou qui arrivent par cas fortuit. Il espère que le bon lot lui écherra. Cela lui est échu en partage. Il lui est échu une succession du chef de sa femme.
En termes de Pratique, Si le cas y échoit, y échet, le cas échéant, ou simplement, S’il y échet, Si l’occasion arrive, si l’occasion s’en présente, s’il y a lieu. Ces locutions s’emploient également dans le langage familier.
Échoir, se dit aussi Du temps préfix auquel on doit faire certaines choses, et Des choses mêmes qui doivent se faire à des temps préfix. Le premier terme échoit à la Saint-Jean. Le premier payement doit échoir le dix du mois prochain. Cette lettre de change est échue.
Il s’est dit autrefois, en termes de Palais, Des peines imposées à ceux qui contrevenaient aux lois ; et alors il ne s’employait guère qu’impersonnellement. À cela il y échoit amende. Il n’y échoit aucune peine afflictive.
Il se construit quelquefois avec les adverbes bien et mal ; alors il se dit particulièrement Des personnes, et signifie, Rencontrer fortuitement. Vous ne sauriez que bien échoir. Vous ne sauriez mal échoir. Je suis mal échu. Ce sens est familier, et il a vieilli.
Échu, ue. part. passé. Payer le terme échu.
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