échoir

3e édition

ECHEOIR,

ou

ECHOIR.

v. n.
■  Au présent de l’indicatif, il n’est guére en usage qu’à la troisieme personne du singulier, Il échet. On dit au prétérit indéfini, J’échus ; au futur, J’écherrai ; à l’imparfait, J’écherrois ; au prétérit du subjonctif, Que j’échusse ; au participe du présent, Echéant. Il se dit ordinairement des choses qui arrivent par sort ou par cas fortuit. Il espére que le bon lot lui écherra. Cela lui est échu en partage. Il lui est échu une succession du chef de sa femme.
On dit prov. Si le cas y échet, pour dire, Si l’occasion en arrive, si l’occasion s’en présente. Il est du style familier.
Il se dit aussi, Du temps préfix auquel on doit faire certaines choses, & de celles qui se doivent faire dans des termes préfix. Le premier terme échet à la saint Jean. Le premier payement doit écheoir à la saint Martin. Cette lettre de change est échue.
Il se dit encore, Des peines imposées à ceux qui contreviennent aux loix, & en ce sens il ne s’emploie guére qu’à l’impersonnel, & c’est un terme purement de Pratique. A cela il y échet amende. Il n’y échet aucune peine afflictive.
Il se construit quelquefois avec les adv. bienmal, & alors il se dit particuliérement des personnes, & signifie, Rencontrer fortuitement. Vous ne sauriez que bien écheoir. Vous ne sauriez mal écheoir. Je suis mal échu.
Echu, ue. part.
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