conte

6e édition

CONTE.

s. m.
■  Il se dit, en général, d’Un récit d’aventures imaginaires, soit qu’elles aient de la vraisemblance ou qu’il s’y mêle du merveilleux. Contes de fées. Les contes arabes. Les contes de Boccace, de la Fontaine, etc. Contes en vers. Contes en prose. Dire, faire un conte. Réciter un conte. Un conte bien long. Un conte divertissant, agréable, ennuyeux, etc. Un vieux conte. Ce n’est pas une histoire véritable, c’est un conte.
Fam., Conte de bonne femme, conte de vieille, contes d’enfants, conte de ma mère l’oie, conte de la cigogne ou à la cigogne, conte de Peau-d’âne, conte à dormir debout, conte bleu, conte borgne, Fables ridicules et dépourvues de toute vraisemblance, telles que sont celles dont les vieilles gens entretiennent et amusent les enfants.
Conte, se dit aussi, familièrement, Des histoires plaisantes, vraies ou fausses, que l’on dit pour amuser, railler, médire, etc. Le conte est véritable. C’est un conte fort plaisant. Un bon conte. Un mauvais conte. Faites-nous le conte de ce qui se passa. C’est un homme qui fait bien un conte. Il embellit, il enrichit, il enjolive, il brode un peu le conte. Vous oubliez telle particularité, elle est encore du conte. On fait d’étranges contes sur cet homme-là.
Pop., Conte gras, Conte licencieux.
Conte, se dit encore Des discours mensongers ou sans vraisemblance qu’une personne tient à une autre, sérieusement ou par plaisanterie. Ce sont des contes. Faire des contes. C’est un grand faiseur de contes. Il nous amuse ici avec ses contes. Il est venu me faire des contes pour m’engager à cela. N’écoutez pas cet homme, ce qu’il vous dit n’est qu’un conte fait à plaisir. Ce n’est qu’un conte en l’air. Ce n’est qu’un conte. Quel conte ! je ne vous crois point. Ironiquement, Voilà un beau conte, de beaux contes !
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