conte

5e édition

CONTE.

s. m.
■  Narration, récit de quelque aventure, soit vraie, soit fabuleuse, soit sérieuse, soit plaisante. Il est plus ordinaire pour les fabuleuses et les plaisantes. Un Conte bien long. Un bon, un mauvais conte. Un conte pour rire, divertissant, agréable, ennuyeux, ridicule, plaisant, fait à plaisir. Un vieux conte. Le conte est véritable. Faites-nous un peu le conte de ce qui arriva là. On fait d’étranges contes de cet homme-là. C’est un homme qui fait un conte de bonne grâce, qui fait bien un conte. Il ajoute au conte. Il embellit, il enrichit, il enjolive le conte. Il ajuste un peu le conte. Vous oubliez telle particularité, elle est encore du conte. Ce n’est pas une véritable histoire, c’est un conte. Ce sont des contes. Faire des contes. C’est un grand faiseur de contes. Il nous amuse ici avec ses contes.
On appelle proverbialement, Conte de bonne femme, conte de vieille, contes d’enfans, conte de ma mère-l’oie, conte de la cigogne, conte de peau d’âne, conte à dormir debout, conte jaune, bleu, conte borgne, Des fables ridicules, telles que sont celles dont les vieilles gens entretiennent et amusent les enfans.
On appelle Conte en l’air, Un conte qui n’a aucun fondement, ni aucune apparence de vérité ; et Conte gras, Un conte licencieux et trop libre. Il est populaire.
On dit aussi familièrement et ironiquement, Voilà un beau conte, voilà de beaux contes, en parlant De choses qui ne méritent pas d’être crues.
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