pendre

4e édition

[I.] PENDRE.

v. a.
↪ voir aussi : [II.] Pendre (v. n.)
■  Attacher une chose en haut par une de ses parties, de manière qu’elle ne touche point en bas. Pendre de la viande au croc. Pendez ce linge afin qu’il sèche. Pendre des raisins au plancher. Se pendre par les mains à un arbre. Pendre quelqu’un par les aisselles pour lui donner l’estrapade.
On dit figurément d’Un homme qui a renoncé à la guerre, qu’Il a pendu son épée au croc ; qu’Un enfant est toujours pendu au cou de sa nourrice, pour dire, qu’Il l’embrasse continuellement ; qu’Un homme est toujours pendu aux oreilles d’un autre, pour dire, qu’Il affecte de lui parler souvent ; &, qu’Il est toujours pendu à ses côtés, ou à sa ceinture, pour dire, qu’Il l’accompagne, qu’il le suit partout.
Pendre, se dit aussi Des criminels que l’on attache par une corde à une potence pour les étrangler. Pendre des voleurs. Pendre & étrangler. Il a été pendu en effigie. Il est condamné à être pendu.
On dit, Se pendre, pour dire, Se défaire soi-même en s’étranglant.
On dit communément d’Un homme qui a été exécuté à la potence, qu’Il a été pendu haut & court. Et, qu’Un homme ne vaut pas le pendre, pour dire, qu’Il ne vaut rien.
On dit, Dire pis que pendre d’un homme, lui dire pis que pendre, pour signifier, Dire de lui toute sorte de mal, lui dire toute sorte d’injures. Il est du style familier.
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