pendre

3e édition

[II.] PENDRE.

v. n.
↪ voir aussi : [I.] Pendre (v. a.)
■  Etre attaché. L’Hôtellerie où l’Ecu de France pend pour enseigne.
On dit proverb. Autant lui en pend à l’œil, pour dire, Il lui en peut arriver autant.
Pendre, se dit encore, De certaines choses, pour marquer qu’elles tombent trop, qu’elles descendent trop bas. Ainsi on dit, d’Un homme qui a les joues extrêmement avalées, que Les joues lui pendent.
On dit aussi, qu’Une robe pend trop d’un côté, pour dire, qu’Elle tombe trop, qu’elle descend trop d’un côté.
Pendu, ue. part. Il a les significations de son verbe.
Pendu, est aussi substantif. Il a l’air d’un pendu.
On dit proverbialement, qu’Il ne faut pas parler de corde dans la maison d’un pendu, pour dire, qu’Il ne faut point parler de certaines choses odieuses, qui peuvent être reprochées à ceux devant qui l’on parle.
On dit proverbialement, d’Un homme extrêmement maigre & sec, qu’Il est sec comme un pendu d’été.
On dit fig. Aussitôt pris, aussitôt pendu, En parlant du prompt emploi que l’on fait des personnes, & même quelquefois des choses, qui se présentent inopinément.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.