pendre

2e édition

[II.] PENDRE.

v. n.
↪ voir aussi : [I.] Pendre (v. a.)
■  Estre attaché. L’Hostellerie où le Cygne pend pour enseigne.
On dit prov. Autant luy en pend à l’œil, pour dire, Il luy en peut arriver autant.
Pendre, Se dit encore, De certaines choses pour marquer qu’elles tombent trop, qu’elles descendent trop bas. Ainsi on dit d’Un homme qui a les jouës extrémement avalées, que Les joües luy pendent.
On dit aussi, qu’Une robe pend trop d’un costé, pour dire, qu’Elle tombe trop, qu’elle descend trop d’un costé.
Pendu, ue. part. Il a les signific. de son verbe.
Pendu, Est aussi substantif. Il a l’air d’un pendu.
p. 243On dit proverbialement, qu’Il ne faut pas parler de corde dans la maison d’un pendu, pour dire, qu’Il ne faut parler des vices ni des choses dont le reproche peut tomber sur ceux devant qui l’on parle.
On dit proverbialement d’Un homme extrémement maigre & sec, qu’Il est sec comme un pendu d’esté.
On dit familierement, qu’Un homme est pendu par les oreilles, pour dire, qu’Il escoute avec attention & avec plaisir.
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