spéculation

SPÉCULATION

nom féminin
Étymologie : xiiie siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 2. Emprunté du latin speculatio, « contemplation ; espionnage » et, en latin chrétien, « spéculation philosophique », lui-même dérivé de speculari, « observer, guetter ; espionner ».
1.  Action de réfléchir de façon théorique, conceptuelle sur un sujet ; par métonymie, pensée, réflexion abstraite. La spéculation d’un philosophe, d’un mathématicien. Des spéculations métaphysiques. Péj. Ce raisonnement n’est que pure spéculation.
▪ Par extension. Supposition, conjecture. La déclaration du ministre a coupé court aux spéculations des journalistes.
2.  Marque de domaine : finances. Opération qui consiste à tirer profit des fluctuations du marché par l’achat et la revente d’actifs financiers, de biens matériels ; activité consistant en la pratique régulière de telles opérations. Se livrer à des spéculations heureuses, hasardeuses. Spéculation frauduleuse, illicite. Une taxe sur les spéculations. Spéculation à la hausse, le fait d’acheter un actif, un bien pour le revendre plus tard en misant sur une hausse de son cours. Spéculation à la baisse, le fait de s’engager à vendre à terme un actif, un bien qu’on ne possède pas encore mais que l’on pense pouvoir acheter à moindre prix avant le terme du contrat, en espérant une baisse de son cours. La spéculation immobilière, boursière. S’enrichir, se ruiner par la spéculation.
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