soustraire

SOUSTRAIRE

conjugaison Prononciation : (le second s se fait entendre) verbe transitif Conjugaison : (se conjugue comme Traire).
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin subtrahere, « tirer par-dessous ; enlever, soustraire », lui-même composé de sub, « sous, dessous », et trahere, « tirer ».
1.  Enlever, retirer quelque chose, le plus souvent par la ruse ou la fraude. Le magicien a soustrait la carte à jouer sans que les enfants s’en aperçoivent. Il a soustrait du dossier les pièces les plus compromettantes. Elle aurait soustrait une somme d’argent importante à plusieurs personnes de son entourage, elle la leur aurait soutirée.
▪ Par extension. Protéger, garantir quelqu’un d’un danger, d’une menace ; faire qu’une personne échappe à une influence, à une obligation. Cette manœuvre l’a soustrait à un grave péril. Rien ne pourra le soustraire à ma fureur. Se soustraire à l’autorité paternelle. Soustraire un condamné à l’exécution de sa peine. Se soustraire à son devoir, à ses charges. Par analogie. Cette mesure a eu pour effet de soustraire de la compétence de l’État la gestion de cette collectivité.
▪ Loc. Soustraire quelqu’un ou quelque chose à la vue, aux regards de quelqu’un, le lui cacher, empêcher qu’il ne le voie. Soustraire ses positions à la vue de l’ennemi. Depuis ce scandale, il se soustrait aux regards de tous.
2.  Marque de domaine : mathématiques. Retrancher un nombre d’un autre. Soustraire quatre de dix. Soustrayez les deux fractions. Soustraire une certaine somme du total. Par extension. Dans un calcul vectoriel, on soustrait un vecteur en ajoutant son opposé.
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