rein

REIN

nom masculin
Étymologie : xiie siècle, au sens de « région lombaire ». Issu du latin renes, « reins, lombes ».
1.  Marque de domaine : anatomie. Chez l’Homme et les Vertébrés, chacun des deux organes situés symétriquement de part et d’autre de la colonne vertébrale, dans la région lombaire, qui, en filtrant le sang, éliminent les déchets azotés par l’élaboration de l’urine et régulent l’équilibre hydrominéral de l’organisme. Les reins sont reliés à la vessie par les uretères. Calices, bassinet d’un rein. Le hile du rein. Rein flottant, voir Flottant. Ablation, greffe d’un rein. Rein artificiel, appareil qui sert à pratiquer une hémodialyse en cas d’insuffisance rénale. On consomme les reins d’animaux comme le veau, l’agneau ou le porc sous le nom de rognons.
2.  Au pluriel. Désigne la partie basse du dos. Avoir mal aux reins. Un tour de reins (fam.), un lumbago. La chute des reins, la cambrure de la colonne vertébrale. Une belle chute de reins. Donner un coup de reins, produire un brusque effort par une subite tension des muscles lombaires. Briser les reins à un animal, à une personne. Se rompre les reins, la colonne vertébrale.
▪  Expr. fig. Mettre à quelqu’un l’épée dans les reins, le harceler, ne lui laisser aucun répit. Se ceindre les reins, voir Ceindre. Sonder les reins et les cœurs, dans l’Écriture sainte, se dit de Dieu qui voit jusqu’au tréfonds de l’être ; par extension, s’emploie en parlant de quelqu’un qui cherche à percer le sentiment d’autrui. Fam. Avoir les reins solides, avoir suffisamment de puissance, de richesse ou de résistance pour se risquer dans une entreprise difficile. Casser les reins à quelqu’un, briser sa carrière, son ascension.
3.  Marque de domaine : architecture. Marque de domaine : technique. Partie latérale de l’extrados d’une voûte ou d’un arc, qui supporte la poussée. Par extension. Remplissage de maçonnerie qui appuie sur cette partie de la voûte ou de l’arc.
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