reculer

RECULER

conjugaison verbe intransitif et transitif
Étymologie : xiie siècle. Dérivé de cul.

I.

I. Verbe intransitif.
Aller en arrière. Reculer d’un pas. La poussée de la mêlée a fait reculer l’équipe adverse. Faire reculer des badauds. Le canon recule au départ du coup.
▪  Par extension. Régresser, revenir à un état de moindre développement ; décroître. Le développement de la vaccination a fait reculer de nombreuses maladies.
▪  Fig. Renoncer à ce qu’on avait résolu. Reculer devant les difficultés. Il s’est trop engagé pour reculer, il n’est pas homme à reculer. Dans un sens temporel. Différer, repousser à plus tard. Je voudrais qu’il vienne, mais il recule toujours.
▪  Expr. Ne pas reculer d’un pouce, ne pas céder de terrain et, fig., ne faire aucune concession, rester ferme sur ses positions. Fig. Ne reculer devant rien, être prêt à prendre de grands risques ou à user de n’importe quel moyen pour parvenir à ses fins. Reculer pour mieux sauter, éviter un inconvénient ou un danger au risque de s’exposer à un autre plus grave ; en un sens plus favorable, sacrifier un petit avantage dans l’espoir d’en obtenir un plus grand.

II.

II. Verbe transitif.
1.  Porter en arrière. Reculer une chaise. Veuillez reculer votre véhicule. Pron. Reculez-vous !
▪  Par extension. Reporter plus loin, éloigner. Reculer une muraille de deux mètres. Reculer les bornes d’une propriété. Fig. Reculer les limites de la connaissance.
2.  Repousser, retarder la réalisation de quelque chose ; ajourner. Reculer une décision, une explication. Il a encore reculé sa venue.
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