propre

II. PROPRE

adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Extension de propre I, au sens de « qui convient, convenable ».
↪ voir aussi : I. Propre (adj. et n. m.)
1.  Bien lavé, soigneusement nettoyé ou tenu ; qui n’est pas ou plus sale. Avoir les mains, les cheveux propres. Ces assiettes sont propres. Une auberge très propre. Passer une chemise propre. Subst. Fam. Cette maison, ce linge sent le propre.
▪  Spécialement. Se dit d’un enfant qui sait maîtriser ses besoins naturels. Son fils a été propre très tôt.
▪  Loc. et expr. Être propre comme un sou neuf (fam.). Être propre sur soi (fam. et plaisant), avoir une apparence nette et soignée. Fig. Avoir les mains propres, se conduire avec probité, n’accepter aucun profit illégitime, aucune compromission. Une opération mains propres, s’emploie par allusion à l’enquête menée par des magistrats milanais en 1992 contre la corruption des partis politiques, baptisée Mani pulite. Par antiphrase et fam. Nous voilà, vous voilà propres ! dans une situation embarrassante. Subst. C’est du propre ! se dit d’un comportement, d’une action que l’on juge contraires aux bonnes manières, aux règles établies.
▪  Fig. En parlant d’une personne. Probe, honnête. Ce nouveau maire est un homme propre, au-dessus de tout soupçon.
▪  Par analogie. Soigné, net, sans défauts. L’ouvrage de cet artisan est propre et bien fini. C’est du travail propre. Le cahier de cet élève est propre. Subst. Recopier un devoir au propre, pour en avoir une version définitive, claire et lisible. Mettre ses notes au propre.
2.  Marque de domaine : écologie. Qui ne pollue pas ou pollue peu. Énergies, technologies propres. Un véhicule propre.
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