promener

PROMENER

conjugaison verbe transitif et pronominal Conjugaison : (se conjugue comme Amener).
Étymologie : xive siècle. Réfection, sur le modèle des verbes commençant par pro, de l’ancien français pourmener, lui-même composé de pour et mener.
1.  V. tr. Conduire quelqu’un d’un endroit à l’autre pour lui être agréable ou pour lui faire prendre de l’exercice. Il promène ses amis dans la ville et leur en fait découvrir les beautés. Promener un enfant, un malade. Par analogie. Promener son chien. Promener un cheval, le faire marcher doucement, soit en le tenant par la bride, soit en le montant.
▪  Fig. et fam. Abuser quelqu’un de fausses promesses. Au lieu de payer ce qu’il me doit, voilà six mois qu’il me promène.
▪  Par extension. Faire aller, porter d’un côté à l’autre. Promener un chiffon sur les meubles. Elle promène ses doigts sur l’étoffe de sa robe. Promener son regard sur l’assemblée.
▪  Fig. Promener son imagination, ses pensées sur divers objets. Il promène partout ses ridicules. Il promène en tous lieux sa mélancolie, son ennui.
2.  V. pron. Marcher, aller à pied, en voiture, etc., par plaisir ou pour faire de l’exercice. Se promener dans un parc, en forêt, dans le maquis, sur les Grands Boulevards. Ils se promenaient bras dessus, bras dessous. Promenons-nous dans les bois, titre d’une chanson populaire. Fig. Son esprit se promène d’un objet à l’autre.
▪  Expr. fig. Qu’il aille se promener ! se dit lorsqu’on s’impatiente contre un importun, lorsqu’on se met en colère contre quelqu’un. Allez vous promener ! Avec ellipse du pronom réfléchi. Fam. Envoyer promener quelqu’un, se débarrasser de lui avec rudesse. Tout envoyer promener, renoncer brutalement à une affaire, à un projet.
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