perdant, -ante

PERDANT, PERDANTE

nom
Étymologie : xiiie siècle. Participe présent substantivé de perdre.
1.  Celui, celle qui perd au jeu, dans un concours, une épreuve sportive, etc. Les gagnants et les perdants. Donner un gage au perdant. Adjectivement. Les billets, les numéros perdants, qui ne rapportent rien. Il a misé sur un cheval perdant.
▪  Par extension. Personne qui est vaincue par un adversaire, qui échoue dans une circonstance particulière. Le perdant d’un procès peut faire appel. C’est un perdant, un éternel perdant, il semble voué à perdre, il échoue dans la plupart de ses entreprises. Adjectivement. La partie perdante devra régler les frais du procès.
▪  Loc. Un bon perdant, une belle perdante, une personne qui reconnaît sa défaite de bonne grâce. Un mauvais perdant, qui manifeste de l’aigreur quand il perd. Expr. Partir perdant, avec un désavantage qui semble vouer à l’échec, ou avec la conviction que l’on va échouer. Tout le monde le donnait perdant, était persuadé de sa défaite.
2.  N. m. Marque de domaine : marine. Le perdant de l’eau, le jusant. Le perdant de la marée, la diminution de hauteur d’une marée par rapport à la précédente.
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