interprète

INTERPRÈTE

nom
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin interpres, ‑etis, « agent entre deux parties, intermédiaire », puis « interprète, traducteur ».
1.  Syn. ancien de Traducteur. Les interprètes grecs de l’Ancien Testament. Cet auteur latin n’a pas encore trouvé de meilleur interprète.
2.  Personne qui sert de traducteur entre des interlocuteurs de langue différente (on disait autrefois Truchement). Faire appel à un interprète. Les interprètes d’une conférence internationale. Une école d’interprètes. Il leur servira d’interprète. On donna un interprète à l’accusé. Un interprète juré près un tribunal, assermenté.
3.  Personne qui commente et éclaire le sens d’un texte, d’un discours, qui explique ce qu’il peut avoir d’obscur ou d’ambigu. L’Église est l’interprète de l’Écriture sainte. Les interprètes de Platon, d’Aristote. Cet interprète a mal expliqué ce passage.
▪ Se dit plus généralement d’une personne qui fait connaître la signification cachée de quelque chose. Les augures étaient regardés comme les interprètes de la volonté des dieux. Les interprètes des songes. Personne chargée de faire connaître les intentions, les volontés d’une autre. Se faire l’interprète de quelqu’un, de ses sentiments. Fig. Ce personnage semble être l’interprète de l’auteur, semble exprimer ses opinions.
4.  Personne qui joue un rôle au théâtre ou au cinéma, qui exécute une œuvre musicale. Les interprètes de cette pièce, de ce film sont excellents. Elle fut une interprète inoubliable de Phèdre. Les interprètes d’un quatuor, d’un concerto. Un des meilleurs interprètes de Liszt.
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