consul

CONSUL

nom masculin
Étymologie : xiiie siècle, concile, console. Emprunté du latin classique consul, « magistrat romain », et, en latin médiéval, « conseiller du roi ».
1.  Marque de domaine : Antiquité romaine. Chacun des deux magistrats élus qui, sous la République, exerçaient ensemble le pouvoir exécutif. Les consuls étaient élus pour un an et entraient en charge six mois après leur élection. Un consul désigné. Un consul en exercice. Les consuls commandaient les légions. Pour dater un évènement, on désignait l’année par les noms des consuls en fonction. Sous l’Empire, les consuls ne gardèrent que des fonctions honorifiques.
2.  Marque de domaine : ancien régime. Dans certaines villes du Midi de la France qui avaient acquis leur autonomie, magistrat municipal. Les consuls de Marseille. La fonction de consul a été supprimée en 1789.
3.  Après la Révolution française, chacun des trois magistrats suprêmes auxquels la Constitution de l’an VIII avait confié le gouvernement de la République. Bonaparte fut d’abord Premier Consul (1799), puis Consul à vie (1802).
4.  Aujourd'hui. Agent officiel qu’un État établit dans les villes d’un autre État, avec mission d’assister ses ressortissants et d’exercer à leur égard certaines compétences administratives, juridiques et commerciales. Le consul de France à Fès. Le consul des États-Unis à Marseille. Consul général, grade le plus élevé dans la fonction consulaire. Le consul général de France à Londres. Consul honoraire, personne généralement choisie parmi les nationaux de l’État de résidence. Le consul est assisté par un vice-consul.
Féminisation des noms de métiers et de fonctions
La féminisation des noms de métiers et de fonctions se développant dans l’usage, comme l’a constaté le rapport de l’Académie française rendu public le 1er mars 2019, il est à noter que la forme féminine consule se rencontre également.
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