consigne

CONSIGNE

nom féminin
Étymologie : xve siècle, consine, « témoignage, fait consigné par écrit » ; xixe siècle, au sens 3. Déverbal de consigner.
1.  Ordre formel, instruction ou série d’instructions que l’on donne à un militaire, à un gardien, et, par extension, à un subordonné pour lui prescrire ce qu’il doit faire. Attendre, passer, donner, recevoir la consigne, les consignes. Les factionnaires se transmettent la consigne. Changer la consigne. La consigne est de ne laisser entrer personne. Avant de s’absenter, le ministre a laissé des consignes. Observer scrupuleusement la consigne. Violer, enfreindre, forcer la consigne, ne pas tenir compte d’une interdiction. Manquer à la consigne. Expr. fam. Manger la consigne, oublier de transmettre un ordre, une recommandation.
▪ Par analogie. Le préfet a donné des consignes de fermeté. Maintenir, lever une consigne de grève. Donner des consignes de vote.
2.  Marque de domaine : militaire. Punition infligée à un homme du rang, consistant en une privation de sortie. Donner, lever une consigne. Faire deux jours de consigne. Par extension. Cet élève a mérité quatre heures de consigne.
3.  Marque de domaine : transports. Service assurant la garde provisoire des bagages des voyageurs ; local où les bagages sont déposés. Déposer, mettre sa valise à la consigne. Retirer ses bagages de la consigne. Frais de consigne. Un bulletin de consigne. Consigne automatique, où le voyageur peut déposer lui-même un paquet dans un casier fermant à clef. La consigne d’un aéroport, d’une gare routière.
4.  Marque de domaine : commerce. Somme déposée par un client lors de l’achat d’une marchandise, et représentant la valeur de l’emballage. À la restitution de l’emballage, la consigne est remboursée. Emballage perdu, sans retour ni consigne.
Voir aussi
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