aller

I. ALLER

conjugaison verbe intransitif Conjugaison : (je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont ; j’allais, nous allions ; j’allai ; j’irai ; j’irais ; va, allons ; que j’aille, que nous allions, qu’ils aillent ; que j’allasse ; allant ; allé).
Étymologie : xie siècle. Du latin ambulare, « aller et venir, se promener, marcher », peut-être par l’intermédiaire d’une forme du commandement militaire, ambulate, « en avant, marche », contracté en al(l)ate. Dans la langue familière, ambulare a concurrencé ire, qui survit au futur et au conditionnel, et vadere, qui survit à certaines personnes de l’indicatif présent et à l’impératif singulier.
↪ voir aussi : II. Aller (n. m.)

I.

I. Effectuer un déplacement, se mouvoir, se transporter.
Aller peut se substituer à de nombreux verbes qui caractérisent plus précisément la nature du mouvement. Marcher. Je vais à grands pas. Courir. Il allait ventre à terre. Nager. Vous irez d’un bout à l’autre de la piscine. Rouler. Les trains vont de plus en plus vite. Voler. Les oiseaux vont d’arbre en arbre. Tomber. La pierre va droit au fond de l’eau. Couler. Les eaux de ce fleuve vont dans la Méditerranée. Tourner. Les girouettes vont avec le vent. Partir. Allez devant, je vous rattraperai, etc.
A.  Se diriger vers un lieu.
1.  Sans autre précision. Il est si fatigué qu’il ne peut plus aller, qu’il ne peut plus marcher.
▪  Aller et venir, s’éloigner d’un lieu et y revenir aussitôt. J’en ai pour un instant, je ne fais qu’aller et venir. Le balancier allait et venait inexorablement. Spécialement. Marcher de long en large, faire les cent pas. Il allait et venait dans la pièce. Marque de domaine : vènerie. En parlant de l’animal. Aller et venir, embrouiller la voie afin d’échapper aux chasseurs.
▪ Expr. Qui va là ? formule par laquelle une sentinelle interpelle une personne inconnue.
▪ Loc. fig., fam. et vieillie. Faire aller, leurrer, soit par de fausses promesses pour obtenir un service, soit par des mensonges pour plaisanter. Comme elle le fait aller ! Il m’a bien fait aller ! (Aujourd’hui, on dit plutôt Faire marcher.)
2.  Avec l’indication des modalités de l’action, de la manière dont on se meut. Aller seul. Nous allions deux par deux. Les oies sauvages vont en troupe. Ils allaient l’un après l’autre. Vous irez en groupe. Aller de compagnie. Aller lentement, aller vite, aller comme le vent. Aller clopin-clopant. Aller son train, à son allure propre. Aller en avant, en arrière. Aller devant soi, aller à reculons. Aller droit devant soi, aller de travers. Marque de domaine : marine. La yole allait à rame. La goélette allait à voiles. Le navire va pleines voiles. Les deux avisos allaient de conserve. – Marque de domaine : équitation. Le cheval va au pas, au trot, au galop. Il va bon train, rapidement. Transitivement. Il va l’amble, le pas, le grand galop, l’aubin. – Marque de domaine : vènerie. En parlant de l’animal de chasse. Aller d’assurance, aller sans crainte, au pas et la pince serrée. Aller de bon temps, avoir beaucoup d’avance sur la meute.
▪ Fig. Cette affaire va à la diable, elle est très mal conduite. Cette entreprise va comme il plaît à Dieu, elle est négligée, mal menée, on n’en prend aucun soin. Cela va à la débandade, en désordre. Aller droit, aller le droit chemin, mener une vie honnête. Il va comme on le mène, il n’est pas capable de prendre une décision de lui-même. Aller de pair avec, être sur un pied d’égalité avec, ou, par extension, aller ensemble. Ne pas aller sans, comporter nécessairement, être inséparable de. La pratique de l’alpinisme ne va pas sans danger. Fam. Aller avec quelqu’un, avoir avec cette personne des relations sentimentales ou intimes.
3.  Avec l’indication du mode de locomotion. Aller à pied, à cheval, à bicyclette. Aller en voiture, en bateau, en avion, en train.
4.  Avec l’indication des lieux ou du milieu où l’on se meut, des endroits par lesquels on passe. Aller par le monde. Aller par monts et par vaux. Nous irons en Italie par mer, par la route, par air. Aller au village à travers champs, par le plus court chemin, par des chemins de traverse, par un sentier, par la grande route. Aller de Lyon à Marseille par l’autoroute. Aller de Paris à Poitiers par Orléans et Tours.
▪ Fig. Aller au succès par des voies honorables. Aller son chemin, avancer sans se détourner de la voie choisie. Fam. Aller son petit bonhomme de chemin, progresser lentement, sans éclat, mais sûrement.
5.  Avec l’indication de la destination. Aller à Rome, au Portugal, aux Indes, en Allemagne. Ira-t-il à Venise ? Cet autobus va-t-il jusqu’à la gare ? Aller vers le nord. Allons vers le parc. Allez en direction du fleuve. Irons-nous à la campagne, à la mer, à la montagne ? « Je vais à la cuisine. – Vas-y. » On a sonné à la porte, j’y vais. Aller près, aller loin. Laissez-le aller où il veut. Spécialement. Le complément indique le lieu ou le milieu où l’on pénètre. « Va dans ta chambre ! – Je n’irai pas. » Aller en montagne, dans les bois, dans les collines, dans l’eau. Marque de domaine : vènerie. Aller sur soi, revenir sur ses pas.
▪ Par analogie. Évoluer, s’acheminer vers. Nous allions vers la belle saison. Cet enfant va sur ses quatre ans. L’année allait sur sa fin. Le monde va à la guerre. Il va à sa perte. L’Empire romain allait sur son déclin. L’entreprise va à la faillite. Tout va à vau-l’eau. Fam. Pour indiquer une estimation approximative. Ce meuble va chercher dans les dix mille francs. Finir en. Tous ces beaux projets iront en fumée. Vieilli. Aller à, tendre à. Tous ses vœux vont à la paix, au bien de l’État. Cela va à vous déshonorer. Aboutir à. Cette affaire peut aller à vous perdre.
▪ Fig. Aller à bien, réussir. Cette affaire va au diable, à tous les diables, elle tourne mal, peut être considérée comme perdue. Allez au diable ! à tous les diables ! très loin, que je ne vous voie plus jamais. Vos attentions me sont allées au cœur, droit au cœur, m’ont vraiment touché. Sa pièce est allée aux nues (vieilli), a obtenu un grand succès. Tous ses biens sont allés à sa nièce, lui ont été dévolus. Aller loin. Voilà un garçon qui ira loin, qui fera une belle carrière, ou qui réalisera de grands desseins. C’est une idée qui va loin, très féconde ou très audacieuse. Cette affaire ira loin, plus loin qu’on ne le pense, elle aura des suites, des conséquences importantes. Aller à la fortune. Aller aux grands desseins (vieilli). C’est un homme fait pour aller à tout (vieilli), un homme qui, par son mérite, ses talents, est fait pour arriver aux plus hauts emplois, aux plus grands honneurs. Cette vengeance est allée trop loin. Votre plaisanterie allait trop loin, dépassait les limites raisonnables. Vous allez vraiment trop loin, vous exagérez. Aller au fond des choses, examiner un problème ou une situation jusque dans ses principes. Aller jusqu’au bout, persévérer jusqu’au terme d’un dessein, d’une entreprise, sans se laisser détourner ni intimider. Le raisonnement des plus habiles ne va pas bien avant. Il n’y a point d’hommes dont l’esprit aille jusque-là. Aller jusqu’à. Suivi d’un infinitif. Être capable de ; avoir l’audace de. Elle va jusqu’à croire les histoires les plus impossibles. Il va jusqu’à prétendre qu’il ignorait tout de ces malversations. Aller contre, être contraire à ; s’opposer à. Aller contre les intentions, les ordres de quelqu’un. Cela va contre mes convictions.
▪  Aller à Canossa, s’avouer humblement vaincu, par allusion à la ville d’Italie où, en 1077, l’empereur germanique Henri IV vint solliciter son pardon du pape Grégoire VII.
▪  Prov. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, à force de jouer avec le danger, on finit par succomber.
6.  Avec un complément désignant une personne. Aller chez des parents, chez des amis, leur rendre visite. Aller chez le médecin, chez le coiffeur, s’y rendre comme patient ou comme client. Dès que je l’aperçus, j’allai à lui, je me dirigeai, je m’avançai vers lui.
▪ Fig. Il vous faudra aller à l’évêque, au ministre, vous adresser à lui pour lui présenter une demande ou pour le consulter. Ce n’est pas à vous que va son hostilité, ce n’est pas à vous qu’elle est destinée, qu’elle s’adresse. Le succès va aux audacieux, échoit aux audacieux.
B.  Se diriger vers un but que l’on s’est fixé ; tendre à une fin, à un aboutissement.
1.  Le but est indiqué par un nom précédé d’une préposition. Aller à la messe, aller en pèlerinage. Aller à un baptême, un mariage, un enterrement. Aller en ambassade. Aller à l’armée, au service militaire, à la guerre. Cette unité ira au feu pour la première fois. Aller à l’ennemi, s’avancer pour combattre. Aller aux urnes, se rendre au bureau de vote, voter. Il nous faudra aller en justice, en cassation. Aller au supplice, à la mort. Aller à la promenade, au bal, au spectacle. Aller à la pêche, à la chasse. Aller au-devant de quelqu’un, à la rencontre d’une personne. Aller aux nouvelles, aux informations. Aller à la découverte d’un pays. Aller au marché. Fam. Aller aux champignons, à l’eau, aux provisions. Marque de domaine : équitation. Ce cheval va à la botte, cherche à mordre la botte du cavalier. – Marque de domaine : escrime. Aller à la parade, parer un coup.
▪ Expr. Aller au plus pressé, s’occuper d’abord de l’affaire qui souffrirait le plus d’un retard. Aller au fait, se consacrer à l’essentiel. Cet homme va droit au but, droit au fait, il ne s’embarrasse pas de considérations accessoires. Aller au texte, s’intéresser directement à lui sans s’occuper des gloses. Aller au-devant des désirs de quelqu’un, les prévenir.
2.  Le but est indiqué par un infinitif. Je vais ramasser des champignons. Nous irons puiser de l’eau. Ils allaient acheter des provisions. Aller faire ses dévotions. Aller combattre. Aller plaider. Aller se renseigner. Aller se promener, se distraire, chasser, pêcher. Aller trouver quelqu’un pour lui demander un service. Aller voir des parents, leur rendre visite. Aller consulter son médecin. Va l’en informer. Allez donc me chercher ce dossier.
▪ Fig. Allez vous promener ! Qu’il aille se promener ! se dit lorsqu’on s’impatiente contre un importun, lorsqu’on se met en colère contre lui.

II.

II. Sens dérivés. Sans idée de déplacement.
1.  Conduire, s’étendre dans une certaine direction. Le sentier va à la fontaine. La route allait vers le nord. La forêt va du village à la rivière. La fissure allait d’un bout à l’autre du mur. Le jardin va jusqu’à la route. Son manteau allait jusqu’à terre. Ses cheveux lui vont jusqu’à la taille. Par extension. L’allée va en pente. Ce tissu va en biais. Fig. Sa passion va jusqu’à l’extravagance, y confine ou en comporte.
2.  Agir, procéder. Ces ouvriers vont bien lentement. Aller vite en besogne. Par métonymie. S’accomplir. La construction est allée trop vite. Expr. Il sait faire aller son monde, se faire obéir. Vous allez un peu fort, vous exagérez. Expr. fam. À la va-vite, à la va-comme-je-te-pousse, d’une manière bâclée.
▪ Loc. fam. Y aller. Suivi d’un adverbe ou d’un complément de manière. Vous y allez fort. Y aller rondement, carrément. Il y va de bon cœur. Elle n’y est pas allée de main morte. Elle n’y va pas par quatre chemins. Il n’y va pas avec le dos de la cuiller. Comme vous y allez ! Allez-y doucement ! Y aller de, apporter, présenter, engager à titre de contribution. Il y va de sa chansonnette à la fin du repas. Elle y est allée de sa larme. Marque de domaine : jeux. Miser. De combien y allez-vous ? J’y vais de 100 francs. Spécialement. Rien ne va plus, formule par laquelle les croupiers, aux jeux de hasard, préviennent les joueurs qu’il n’est plus temps de miser.
▪ Loc. fig. Laisser aller, ne pas opposer d’obstacle à. Laisser tout aller, négliger ses affaires, son travail. Se laisser aller, ne pas résister comme on le devrait, s’abandonner. Se laisser aller à ses vieilles habitudes. Se laisser aller à la tentation. Se laisser aller aux mauvais exemples. Se laisser aller à la douleur, à la colère, à la tristesse, au désespoir. Je me suis laissé aller à ses prières, à ses sollicitations. Elle s’est laissée aller à sa passion. Il s’est laissé aller à des violences verbales. Subst. Le laisser-aller, le manque de tenue, de rectitude. Il y a du laisser-aller dans son comportement.
3.  Fonctionner. Cette machine pourrait aller plus régulièrement. Le moulin allait trop vite. Ma montre va bien, elle indique l’heure juste. Si vous le graissiez, cet engrenage irait mieux. Par analogie. Son cœur va trop vite. Son pouls va bien, il bat de façon satisfaisante.
▪ Expr. Cela va tout seul, cela ne souffre aucune difficulté. Cela va de soi, cela va sans dire, c’est évident.
4.  Se porter, se comporter. Il va bien, il est en bonne santé. Il va mal. Comment va-t-il ? Il va un peu mieux. Il va de mal en pis. Par métonymie. Comment va votre foie ? Mon rhume va mieux, il est en voie de guérison. Par analogie. Ses affaires vont bien. Le commerce ne va pas bien. Rien ne va plus, tout se désorganise. Cela ira mieux demain. Fam. Ça ira comme ça, c’est bien, c’est satisfaisant. On fait aller, on se satisfait de son état. Pop. Ça ira ! refrain d’un chant révolutionnaire.
▪ Expr. proverbiale. Quand le bâtiment va, tout va, voir Bâtiment.
5.  Convenir ; s’accorder. Cette proposition me va tout à fait, me convient parfaitement, me plaît beaucoup. Voilà un travail qui t’irait bien. Une couleur qui va bien aux blondes. Je cherche une écharpe qui aille avec tout. Cette robe vous va à ravir, vous sied. Ces chaussures me vont, sont à ma taille. Cette clé ne va pas à la serrure. Ce cadre va très bien avec ce tableau. Ces chaussures et ce sac vont bien ensemble, s’accordent bien. Ces deux chaussettes ne vont pas ensemble, n’appartiennent pas à la même paire. Ces quatre estampes vont ensemble, on ne les vend pas séparément. Expr. Cela vous va comme un gant. Spécialement. Être adapté à ; pouvoir supporter. Ce plat va au feu, résiste à la chaleur. Cette étoffe va à la machine.
6.  Loc. impers. Il en va, il en est. Les navires sont de plus en plus grands ; il en va de même ou il n’en va pas autrement des avions.
▪  Il y va de. En parlant d’un risque grave. Il s’agit de. Il y va de votre vie. Il y allait de son honneur. Quand il devrait y aller de toute ma fortune… ou, par euphonie, avec suppression du y devant le conditionnel, Quand il irait de toute ma fortune, je le ferai quand même. Songez qu’il y va de sa vie ! Hâtez-vous, il y va de l’intérêt public ! Marque de domaine : arithmétique. Il y va, il est contenu. « En 15 combien de fois 5 ? – Il y va 3 fois. »

III.

III. Emplois particuliers.
1.  À l’impératif. Employé comme interjection, n’est pas perçu comme une forme verbale.
▪ Renforce un ordre, une affirmation. Allons, venez, ne traînez pas ! Allez, au cachot ! Allez, dépêche-toi ! Allez, nous partons ! Allez, nous en viendrons bien à bout !
▪ Exprime divers sentiments ou mouvements d’humeur. Affection. Ne pleure pas, va, je ne t’oublie pas ! Encouragement. Allons, les enfants, nous sommes presque au bout de nos peines ! Conciliation. Va, je ne t’en veux pas ! Impatience. Allons, finissons-en ! Désapprobation. Allons, vous ne pouvez pas le traiter ainsi ! Indignation. Allez, vous me faites horreur ! Menace. Allez, je vous retrouverai ! Doute. Allons, c’est impossible !
▪ Spécialement. Allons donc ! sert à exprimer l’incrédulité, à marquer que l’on n’est pas dupe. Vous vous imaginiez que je vous croirais ? Allons donc ! Fam. Et allez donc ! formule d’encouragement ironique. Et allez donc ! Ne vous gênez surtout pas !
▪ Loc. Allez donc ! suivi d’un infinitif. Sert à présenter une action impossible ou aux conséquences paradoxales. Allez donc réfléchir dans un tel vacarme ! Allez donc rendre service à de tels malotrus. N’allez pas, ne va pas ! suivi d’un infinitif. Gardez-vous, garde-toi de. N’allez pas croire que cette entreprise soit aisée ! Ne va pas tomber dans ce piège ! Fam. Allez savoir, allez voir s’il dit la vérité ! essayez toujours, il est impossible de le savoir.
2.  Employé comme semi-auxiliaire. Suivi d’un infinitif, sert à exprimer le futur immédiat. Être sur le point de. Elle va chanter. Attention, il va tomber. Je vais vous expliquer ce qui est arrivé. Le jour allait finir. Nous allions nous mettre à table. Avec une valeur d’éventualité. Que ne va-t-il pas s’imaginer ? Avec la valeur d’un impératif. Vous allez me fermer cette porte immédiatement !
▪ Suivi d’un participe présent ou d’un gérondif, sert à exprimer la continuité ou la progression de l’action. La vallée va s’élargissant (litt.) ou en s’élargissant, elle s’élargit progressivement. La tempête va s’apaisant (litt.) ou en s’apaisant, elle s’apaise peu à peu. Aller en augmentant, en diminuant, en déclinant.
▪ Fig. Le mal, l’inquiétude va croissant, toujours croissant, croît de façon continue.
3.  Pron. S’en aller, partir, s’éloigner. Va-t’en d’ici ! Allons-nous-en vite. Il s’en ira par le train. Il faut que tout le monde s’en aille. Les souris s’en vont dès que le chat paraît. La fumée s’en ira par la cheminée. Litt. Je m’en suis allé ou, fam., je me suis en allé. Expr. Il s’en est allé comme il était venu, sans rien obtenir.
▪ Fig. Partir, disparaître. Ma jeunesse s’en est allée. Les années s’en vont. L’éclat de son teint commence à s’en aller. Toute sa fortune s’en va en procès. Cette tache s’en ira à la lessive, elle s’effacera. Par extension. Il s’en va tout doucement, il se meurt. Elle s’en est allée sans souffrances.
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