couverture

8e édition

COUVERTURE.

n. f.
■  Ce qui sert à couvrir quelque chose. La couverture d’une maison, La charpente et les tuiles ou ardoises qui la couvrent. Par extension, Couverture de cheval, de mulet, Qui sert à couvrir un cheval ou un mulet après une course. Couverture de voyage, Qui sert à garantir du froid en chemin de fer, en voiture, en automobile. Couverture de lit ou simplement Couverture, Celle que l’on met sur le drap. Couverture de laine, de soie. Couverture de coton.
Faire la couverture, Replier le drap et la couverture d’un lit pour qu’on y puisse entrer plus facilement.
Fig. et fam., Tirer la couverture à soi, de son côté, Prendre plus que sa part, chercher dans une affaire à s’emparer de profits, d’avantages qu’on doit partager avec d’autres.
Fig., Troupes de couverture, Troupes qui sont placées à la frontière d’un pays pour la garder en cas d’attaque imprévue.
Il se dit aussi d’une Enveloppe ou reliure mobile où l’on introduit un livre broché pour le protéger quand on le lit. Couverture de vélin, de veau, de basane, de maroquin, de chagrin.
Il signifie au figuré Ce qui sert à cacher, à dissimuler. Sous couverture d’amitié. L’intérêt public sert de couverture à bien des trafics.
Il se dit, en termes de Banque et de Commerce, d’une Garantie donnée pour assurer un paiement. Ce négociant me doit beaucoup, mais j’ai une bonne couverture. J’ai tiré sur vous une lettre de change, acceptez-la ; je vous en enverrai la couverture avant l’échéance, Je vous ferai passer les fonds avant l’échéance.
Il se dit, en termes de Bourse, d’un Dépôt de titres ou d’espèces, que l’agent de change p. 322exige du client qui donne des ordres pour des marchés à terme.
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