couverture

5e édition

COUVERTURE,

s. fém.
■  se dit De certaines choses qui servent à en couvrir d’autres. Couverture d’une maison. La couverture étoit de chaume, de tuile, d’ardoise, de plomb, etc. Abattre la couverture. Travailler à la couverture. Relever la couverture.
Couverture, quand il est dit absolument, s’entend d’Une couverture de lit. Couverture fine. Couverture double. Couverture de laine, de soie. Couverture de coton. Couverture de la Chine. Couverture piquée, etc. Remettre la couverture. Il est mauvais coucheur, il tire toute la couverture à lui, les draps et la couverture. On l’a berné dans une couverture.
On dit, Faire la couverture, pour dire, Après que le lit est fait, replier le drap et la couverture pour se coucher.
Couverture de mulet, couverture de fourgon, couverture de charrette, de chariot, C’est une pièce de drap, de toile, de tapisserie, ou autre chose que l’on met sur le mulet, sur la charrette, etc. pour les couvrir. Les armes d’un tel sont sur la couverture de ses mulets. Couverture de chevaux.
On dit aussi : Couverture de chaises, de siéges. Couverture d’un livre. Couverture de vélin, de veau, de basane, de maroquin, de chagrin. Couverture dorée. Riche couverture. Il n’a jamais vu ce livre que par la couverture.
Couverture, signifie figurément Prétexte. Sous couverture d’amitié. Il cherche une couverture à son crime. Quelle couverture peut-il donner à cette méchanceté ? L’hypocrisie sert de couverture à bien des crimes.
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