souris

7e édition

[II.] SOURIS.

s. f.
↪ voir aussi : [I.] Souris (n. m.)
■  Quadrupède de la famille des Rongeurs, du même genre que le rat, mais plus petit, qui se retire dans les trous des maisons, et qui attaque les grains, la paille, les meubles, etc. Petite souris. Grosse souris. Les souris rongent les papiers. Le chat a pris la souris. Guetter comme le chat fait la souris.
Prov., Il est éveillé comme une potée de souris, se dit D’un jeune enfant fort vif, fort remuant et fort gai.
Prov. et fig., La montagne a enfanté une souris, se dit Lorsque de grands projets n’aboutissent à rien.
Prov. et fig., Souris qui n’a qu’un trou est bientôt prise, Quand on n’a qu’une ressource, qu’un expédient, il est difficile de réussir, de se tirer d’affaire.
Par exagérat., On le ferait cacher dans le trou d’une souris, dans un trou de souris, se dit D’un homme qui a peur, ou qui est embarrassé.
Fam., On entendrait trotter une souris, se dit Pour exprimer un grand silence.
Couleur gris de souris, se dit d’Un gris argenté ; et, Cheval souris, d’Un cheval de cette couleur.
Fig., en termes de Fortificat., Pas de souris, Escalier étroit et roide pratiqué à la gorge d’un ouvrage avancé, pour établir une communication entre cet ouvrage et le fossé qui se trouve en arrière.
Souris, se dit aussi, en termes de Guerre, d’Un appareil destiné à mettre le feu à un fourneau de mine.
Souris, se dit en outre d’Un certain muscle charnu qui tient à l’os du manche d’un gigot de mouton, près de la jointure.
Souris, en termes de Maréchalerie, désigne Un cartilage des naseaux du cheval.
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