cape

7e édition

CAPE.

s. f.
■  Manteau à capuchon qui était fort en usage autrefois. Cape de Béarn. Ces bergers portent des capes.
Prov. et fig., N’avoir que la cape et l’épée, se disait autrefois D’un gentilhomme, d’un cadet de bonne maison qui n’avait point de bien. Il n’a que la cape et l’épée. On le dit encore D’une personne ou d’une chose qui n’a qu’un mérite apparent et superficiel. Cela n’a que la cape et l’épée. C’est un mérite qui n’a que la cape et l’épée.
Comédie de cape et d’épée, Sorte de comédie d’intrigue. Voyez Comédie.
Prov. et fig., Rire sous cape, Éprouver une satisfaction maligne, qu’on cherche à dissimuler.
Cape, se dit aussi d’Une couverture de tête dont les femmes se servent en quelques provinces, contre le vent et la pluie. Cape de camelot. Cape de taffetas. Cape de toile cirée. Sortir en cape.
Cape, en termes de Marine, Situation d’un bâtiment qui a la barre du gouvernail sous le vent, et qui ne conserve que très peu de voiles, afin de présenter le côté et de ne plus faire de route. Mettre à la cape. Être à la cape. Un bâtiment qui tient la cape est sans sillage et dérive beaucoup.
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