rouer

6e édition

ROUER.

v. a.
■  Punir du supplice de la roue. On l’a roué vif. Il fut condamné à être roué vif.
Fig. et fam., Rouer quelqu’un de coups de bâton, de coups, Le battre excessivement.
Il a pensé être roué, il se fera rouer, se dit De quelqu’un qui a pensé être écrasé, qui est près de se faire écraser entre des roues, ou sous les roues d’une charrette, d’un carrosse.
Fig. et fam., Être roué de fatigue, ou simplement, Être roué, Être tellement fatigué, qu’on a le corps tout rompu, et qu’on a peine à se remuer. Le trot de ce cheval m’a roué. Il a couché sur la dure, il en est tout roué. Je suis tout roué d’avoir été dans ce fiacre.
En termes de Marine, Rouer un câble, une manœuvre, Plier un câble, une manœuvre en rond, en cerceaux.
Roué, ée. participe.
Il se dit adjectivement, en Vénerie, Du bois du cerf, lorsqu’il est serré et peu ouvert.
Il s’emploie substantivement et familièrement, au figuré, pour signifier, Un homme sans principes et sans mœurs, dont la conduite est désordonnée. C’est un roué qui ne respecte rien. Il a vieilli dans ce sens.
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