rouer

5e édition

ROUER.

v. a.
■  Punir du supplice de la roue. On l’a roué vif. On l’a condamné à être roué vif.
On dit figurément, Rouer un homme de coups, de coups de bâton, pour dire, Le battre excessivement.
On dit aussi, qu’Un homme a pensé être roué, qu’il se fera rouer, pour dire, qu’Il a pensé être écrasé, qu’il se fera écraser entre des roues, ou sous les roues d’une charrette, d’un carrosse.
On dit figurément et familièrement, Être roué de fatigue, ou simplement, Être roué, pour dire, Être tellement fatigué, qu’on a le corps tout rompu, et qu’on a peine à se remuer. Le trot de ce cheval m’a roué. Il a couché sur la dure, il en est tout roué. Je suis tout roué d’avoir été dans le coche.
En termes de Marine, on dit, Rouer un câble, une manœuvre, pour dire, Plier un câble, une manœuvre en rond, en cerceaux.
Roué, ée. participe.
En Vénerie, il se dit Du bois du cerf, lorsqu’il est serré et peu ouvert.
On dit figurément et familièrement, Un roué, pour dire, Un homme sans principes et sans mœurs. Dans cette acception il est pris substantivement.
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