rouer

4e édition

ROUER.

v. a.
■  Punir du supplice de la roue. On l’a roué vif. On l’a condamné à être roué vif.
On dit figurément, Rouer un homme de coups, de coups de bâton, pour dire, Le battre excessivement.
On dit aussi par exagération, qu’Un homme a pensé être roué, qu’il se fera rouer, pour dire, qu’Il a pensé être écrasé, qu’il se fera écraser entre des roues, ou sous les roues d’une charrette, d’un carrosse. N’avancez pas, vous vous ferez rouer. Il a pensé être roué.
On dit figurément, Être roué de fatigue, ou simplement, être roué, pour dire, Être tellement fatigué, qu’on est presqu’à demi rompu, & qu’on a peine à se remuer. Le trot de ce cheval m’a roué. Les cahots de cette charrette l’ont tout roué. Il a couché sur la dure, il en est tout roué. Je suis tout roué d’avoir été dans le coche. Il est familier.
En termes de Marine, on dit, Rouer un câble, une manœuvre, pour dire, Plier un câble, une manœuvre en rond, en cerceaux.
Roué, ée. participe.
En Vénerie, il se dit Du bois du cerf, lorsqu’il est serré & peu ouvert.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.