vocation

5e édition

VOCATION.

subst. f.
■  Mouvement intérieur, par lequel Dieu appelle une personne à quelque genre de vie. Répondre, résister à sa vocation. Ce n’est pas sa vocation d’être d’Église. Avant que de choisir un état, il faut examiner sa vocation.
On appelle aussi Vocation, L’inclination que l’on se sent pour un état. Il se sent de la vocation pour le mariage, pour le commerce, pour le Barreau. Je ne m’oppose point à sa vocation.
Il se dit figurément pour, Disposition, talent marqué. Il a une vocation pour ces occupations-là, pour ces sortes d’affaires.
On appelle encore Vocation, Un certain ordre de la Providence que l’on doit suivre. Il a de la répugnance pour son état, mais il remplit sa vocation.
On appelle aussi Vocation, L’Ordre extérieur de l’Église, par lequel les Évêques appellent au Ministère Ecclésiastique ceux qu’ils en jugent dignes. Vocation extérieure. Les Ministres Protestans n’ont point de vocation légitime.
On appelle La vocation des Gentils, La grâce que Dieu leur a faite en les appelant à la connoissance de l’Évangile.
On dit aussi, La vocation d’Abraham, pour dire, Le choix que Dieu fit de ce Patriarche pour être le père des Croyans. La vocation d’Abraham fait époque dans la Chronologie.
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