soumettre

5e édition

SOUMETTRE.

v. a. Conjugaison : (Il se conjugue comme Mettre.)
■  Réduire, ranger sous la puissance, sous l’autorité, mettre dans un état d’abaissement et de dépendance. Soumettre à l’obéissance d’un Souverain. Soumettre une Province à ses Lois, p. 591à son Empire. Se soumettre à une domination étrangère. Soumettre sa raison à la Foi. Soumettre les Rebelles.
On dit, Soumettre une question à l’examen, pour dire, La considérer en détail, s’assurer de la vérité. On dit aussi Soumettre au calcul, pour, Vérifier à l’aide du calcul ; et au même sens, Soumettre à l’analyse.
On dit, Se soumettre aux ordres, à la volonté de quelqu’un, pour dire, Y conformer ses actions, ses sentimens. Il faut se soumettre aux ordres du Roi. Se soumettre à ce que la raison demande. Nous devons nous soumettre sans murmurer aux ordres de la Providence, nous soumettre entièrement à la volonté de Dieu.
On dit aussi, Se soumettre à quelque chose, à souffrir quelque chose, pour dire, S’engager, consentir à subir quelque peine. Je me soumets à payer ce qu’on voudra, si cela est. Je me soumets à tout ce qu’il vous plaira, en cas que cela soit.
On dit encore, Soumettre une chose au jugement, à la censure, à la critique de quelqu’un, pour dire, S’engager à déférer au jugement qu’il en portera. Je vous prie de lire toute la pièce, je la soumets, je me soumets à votre jugement. Se soumettre à un jugement arbitral. Cet Auteur a soumis ses écrits au jugement, à la censure de l’Église.
Soumis, ise. participe. On dit en termes de Fortification, qu’Un ouvrage est soumis à un autre, pour dire, qu’Il en est dominé. On le dit aussi d’Une hauteur à l’égard d’une autre.
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