résignation

5e édition

RÉSIGNATION.

s. fém.
■  Terme de Jurisprudence. Abandon en faveur de quelqu’un. Il a fait cession et résignation de tous ses droits à son frère. Il se dit aussi De la démission d’un Office, d’une Charge.
En Jurisprudence canonique, il signifie La demission d’un Bénéfice dans les mains du collateur ou du Pape. Elle se fait de deux manières ; tantôt c’est La résignation pure et simple, et elle est quelquefois forcée ; tantôt elle est en faveur de quelqu’un. Faire résignation. Donner sa résignation. Retirer sa résignation. Les Bénéfices de nomination royale ne sont pas susceptibles de résignation. Le Pape ne peut refuser une résignation arrivée à temps, arrivée à Rome avant la mort du Bénéficier. Le Bénéficier doit survivre vingt jours à sa résignation. Il peut signifier son regret pendant un certain temps, après la résignation. Il ne peut réitérer la résignation en faveur de la même personne.
p. 482Résignation. Terme de Morale. Soumission à son sort. Il a subi sa disgrâce, son exil avec résignation.
Il se dit surtout De la soumission à la Providence, à la volonté de Dieu. Il est mort avec une résignation très-édifiante, avec une grande, une entière résignation aux volontés du Ciel.
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