commode

3e édition

COMMODE.

adj. de tout genre.
■  Qui est aisé, propre, convenable, dont l’usage est utile & facile. Habit commode. Maison commode, Cette voiture lui est fort commode. C’est une chose bien commode que de, &c. Une telle sorte d’habit est commode pour le chaud, pour le froid. Cela est commode pour la ville, pour les champs. Commode dans la chambre, dans le lit. Commode p. 315à ceux qui montent à cheval, à un homme qui, &c.
On dit figur. qu’Un homme est fort commode, pour dire, qu’Il est d’une société douce & aisée, d’un bon commerce. On dit dans le même sens, qu’Il a l’humeur commode, l’esprit commode.
■ Commode, s’emploie aussi pour trop indulgent, trop facile : ainsi on dit, d’Un mari qui ferme les yeux sur la mauvaise conduite de sa femme, que C’est un mari commode ; & d’une femme qui donne trop de liberté à sa fille, que C’est une mére commode.
■ Commode, en matiére de morale, veut dire quelquefois, relâché. Avoir une dévotion commode. Une morale commode.
On dit prov. qu’Une chose est commode comme une chambre basse, pour dire, qu’Elle est à portée.
Les femmes appellent, Une commode, Une sorte de coëffure qui est toujours montée, & qu’elles mettent tout d’un coup comme les hommes mettent leur perruque.
On appelle aussi, Commode, Une espèce d’armoire faite en bureau, où l’on serre du linge & des habits.
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