chevet

3e édition

CHEVET.

s. m.
■  Traversin, long oreiller sur lequel on appuie sa tête lorsqu’on est dans le lit. Il s’endort aussi-tôt qu’il a la tête sur le chevet. Il ne peut dormir, si le chevet n’est bien haut. Il aime le chevet bien bas. Entretenir quelqu’un au chevet de son lit.
On dit figur. & prov. qu’Un homme est l’épée de chevet d’un autre, pour dire, que Cet autre a accoûtumé de se servir de lui dans toutes sortes d’affaires, soit pour le conseil, soit pour l’exécution.
Dans certaines Eglises, on appelle Le Chevet p. 274de l’Eglise, La partie de l’Eglise qui est derriére le maître autel, & qui est plus élevée que le reste. Le Chevet de l’Eglise de saint Denys. Le Chevet de l’Eglise de sainte Geneviève.
On appelle Droit de chevet, Une certaine somme qu’un Officier des Compagnies supérieures paye à ses confréres quand il se marie.
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