perdition

2e édition

PERDITION.

s. f.
■  Degast, dissipation. En ce sens il n’a guere d’usage qu’en parlant du mauvais employ qu’on fait de son bien. Ainsi on dit, Tout son bien s’en va en perdition.
Il s’employe plus ordinairement pour signifier l’estat d’un homme, ou qui est dans une creance contraire à celle de l’Eglise, ou qui est dans l’habitude des vices. Tout homme qui n’est point dans l’Eglise Catholique, est dans le chemin de perdition, dans la voye de perdition. cette maison là est une maison de perdition. toute cette intrigue est une œuvre de perdition, un ouvrage de perdition. Dans l’Evangile selon saint Jean, Judas est appellé Le fils de perdition. Et dans la seconde Epistre de saint Paul aux Thessaloniciens l’Antrechrist est appellé L’homme de peché, & l’enfant de perdition.
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