sujet, -ette

I. SUJET, SUJETTE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin subjectus, « soumis, subordonné », participe passé de subjicere, « placer dessous ; soumettre, assujettir », lui-même composé à partir de sub, « sous, dessous », et jacere, « jeter, lancer ».
↪ voir aussi : II. Sujet (n. m.)
1.  Se dit d’une personne ou d’un groupe obligés d’obéir à une autorité supérieure. L’Égypte était sujette des Perses.
▪ Surtout subst., au masculin. Personne soumise à une autorité souveraine ; ressortissant d’un royaume, d’un empire, d’une principauté, etc. C’est un prince qui aime ses sujets. Un fidèle sujet. Les sujets d’une puissance ennemie. Sujet de la Couronne, de l’Empire.
2.  Litt. Qui est contraint de se conformer à une obligation, un devoir, qui y est assujetti, astreint. Les propriétaires sont sujets à l’impôt foncier. Nous sommes sujets aux lois du pays où nous vivons.
3.  Qui est soumis à une nécessité ; qui est exposé à quelque mal, à quelque inconvénient, qui est enclin à quelque défaut. Tous les hommes sont sujets à la mort. Être sujet à la migraine, à des absences. Ils ne sont pas sujets à s’emporter. Par analogie. Cette région est sujette aux tremblements de terre. Ce projet est sujet à bien des difficultés.
▪ Loc. Sujet à caution, voir Caution.
▪ Par extension. Se dit d’une idée, d’une œuvre de l’esprit, etc. qui est matière à discussion. Un essai sujet à controverse, à débat. Un passage sujet à interprétation, à plusieurs interprétations, qui demande à être éclairé ou qui peut être diversement expliqué.
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