solde

I. SOLDE

nom féminin
Étymologie : xve siècle. Emprunté de l’italien soldo, de même sens, lui-même issu du latin solidus, « massif, plein, solide », puis « pièce d’or », par abréviation de aureus solidus, « or massif ».
↪ voir aussi : II. Solde (n. m.)
■  Somme d’argent que l’on donnait autrefois à des soldats, des troupes, etc. en échange de leur service ; traitement que perçoivent aujourd’hui les militaires et certains fonctionnaires civils assimilés. La solde d’un grenadier, d’un mercenaire, d’un légionnaire. Les Suisses au service du roi de France recevaient double solde. Faire une retenue sur la solde. Rappel de solde. En composition. Demi-solde, voir ce mot.
▪ Loc. et expr. Solde de captivité, voir Captivité. Délégation de solde, transfert du salaire ou d’une partie du salaire d’un militaire à sa famille et, par métonymie, la somme ainsi transférée. Avoir, prendre quelqu’un à sa solde (vieilli), recruter un soldat et, par extension, engager une personne pour l’avoir à son service (on a dit aussi Solder). Être à la solde d’une personne, d’une organisation, la servir par les armes moyennant rétribution et, fig. et péj., en défendre les intérêts contre de l’argent ou quelque avantage. Les troupes étrangères qui étaient à la solde du roi. Il est à la solde de ce puissant cartel. Congé sans solde, suspension d’activité, sans rémunération, accordée à un militaire et, par extension, à un fonctionnaire ou à un salarié pour un temps donné ; par métonymie, période pendant laquelle cette suspension a cours. Elle a pris un congé sans solde d’un an.
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