séduire

SÉDUIRE

conjugaison verbe transitif Conjugaison : (se conjugue comme Conduire).
Étymologie : xiie siècle. Réfection, à partir du latin chrétien seducere, « emmener à part », de l’ancien français souduire, « séduire », lui-même issu du latin subducere, « soulever, soustraire » et, en latin populaire, « séduire ».
1.  Litt. Faire tomber quelqu’un dans l’erreur, l’inciter à commettre une faute, le corrompre. Il séduit les esprits par ses propos pernicieux. Le faux espoir qui nous avait séduits.
▪ Se dit surtout aujourd’hui en parlant d’une personne qui en débauche une autre, l’amène à avoir des relations charnelles avec elle. Dans l’opéra de Mozart et Da Ponte, il est dit que don Juan a séduit mille et trois femmes, rien qu’en Espagne. Que d’hommes elle a séduits !
2.  Par affaiblissement. Charmer quelqu’un par ses qualités physiques, morales ou intellectuelles, etc., gagner son admiration, sa faveur. Séduire par sa beauté, sa personnalité, son humour. L’orateur a séduit l’auditoire. Par métonymie. Ses manières m’ont séduit. Sa proposition ne nous séduit guère.
▪ Par extension. La ville les séduisit par le pittoresque de ses rues.
▪ Absolument. L’art de séduire. Un ton qui séduit.
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