sacrilège

II. SACRILÈGE

adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin sacrilegus, « qui vole les objets sacrés dans un temple ; profanateur, impie », lui-même composé à partir de sacrum, « objet sacré ; acte religieux », et legere, « ramasser, recueillir ; enlever, voler ».
↪ voir aussi : I. Sacrilège (n. m.)
1.  Marque de domaine : religion. Qui s’est rendu coupable de sacrilège. Homme, femme sacrilèges. Par métonymie. Main, bouche sacrilège. Subst. Excommunier un sacrilège, une sacrilège.
▪ Par extension. Qui est de la nature du sacrilège, a le caractère du sacrilège. Un acte, un dessein sacrilège. La mutilation sacrilège des hermès, en 415 avant Jésus-Christ à Athènes, fut imputée à Alcibiade. Marque de domaine : religion chrétienne. Une communion sacrilège, celle d’un fidèle qui communie en ayant conscience d’être en état de péché mortel.
2.  Par exagération et parfois plaisant. Se dit d’une action ou d’une attitude qui contrevient au respect dû à certaines personnes, à certaines choses. En refusant d’assister à l’enterrement de leur père, les filles du père Goriot se sont conduites d’une manière sacrilège. Vendre la maison de famille serait sacrilège.
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